Abstract
Correspondence from a long-established sugar mill provided the opportunity to construct the longest flood series for a river in Fiji—the Ba River in northwest Viti Levu—from 1892 to 2002. Flood waters reached the mill floor every four years on average. Contrary to common lore, this study could detect no increase in the frequency of major floods over the course of the 20th century, despite intensification of land use and siltation of the river channel over that time. Large, slow-moving tropical cyclones situated northwest of the valley have generated large floods, but so too have tropical rainstorms. Major floods have occurred in months when the Southern Oscillation Index (SOI) was both negative and positive, suggesting that the SOI is a poor indicator of flood potential for the Ba River.
Résumé
La correspondance épistolaire établie depuis une vieille sucrerie a permis de construire la plus longue série de données relatives aux crues d'un fleuve aux Fidji—le Fleuve Ba au nord ouest de Viti Levu—de 1892 à 2002. Les crues atteignaient en moyenne une fois tous les quatre ans le plancher de l'usine. A l'encontre des idées reçues, cette étude n'a décelé aucune augmentation de la fréquence des crues importantes au cours du vingtième siècle, malgré l'intensification de l'utilisation des terres et l'envasement du chenal du fleuve pendant cette période. Des cyclones tropicaux étendus et lents localisés au nord ouest de la vallée ont généré des crues importantes, aussi bien que des orages tropicaux. D'importantes crues ont eu lieu lors de mois pendant lesquels le SOI (Southern Oscillation Index) était indifféremment négatif et positif, suggérant que le SOI est un faible indicateur du potentiel de crue du Fleuve Ba.