A comparative study of common and rare species in spring habitats

Abstract

Even though there is no reason to believe in a unique mechanism that would explain rarity, recognizing common patterns might aid in identifying effective conservation strategies. This study therefore approached the problem of rarity in spring habitats both at the level of multiple taxonomic groups (molluscs, oligochaeta, water mites, copepods, ostracods, chironomids, stoneflies, caddisflies, diatoms, and vascular plants) and, in more detail, at the level of a single group (bryophytes). The aim was to evaluate whether the proportion of rare species was associated with uncommon environmental conditions, while for the bryophytes an additional aim was to test whether common and rare species differed concerning their niche parameters (niche breadth and niche position), their biological traits (involved in dispersal processes), and their habitat preferences. Overall, 4 major results may be highlighted. 1) The significant concordance between the rarity of virtually all the taxonomic groups inhabiting spring habitats and their environmental conditions suggested that most of the rare species at community level might be explained by their uncommon resource requirements. 2) Rare bryophyte species not only had high niche positions, as did all the taxonomic groups, but also had narrow niche breadths. This result suggests an interesting distinction between resource use and resource availability. 3) Because the species traits linked to dispersal ability did not differ between common and rare species, the hypothesis of an important role being played by these traits in determining species distribution was not supported. 4) Among the rare bryophyte species, an undefined number were casual. Because they were less hygrophilous and less influenced by the environment, this result suggests that they might recruit essentially by chance from the surrounding habitats.

Résumé

Bien qu'il n'y ait aucune raison de croire qu'un mécanisme unique explique la rareté, la reconnaissance de patrons communs peut faciliter l'identification de stratégies efficaces de conservation. Cette étude s'est donc intéressée au problème de la rareté dans les habitats de sources d'eau à 2 niveaux, celui de multiples groupes taxonomiques (mollusques, oligochètes, hydrachnes, copépodes, ostracodes, chironomides, perles, phryganes, diatomées et plantes vasculaires) et celui d'un seul groupe (bryophytes) qui a été examiné plus en détail. Le but était d'évaluer si la proportion d'espèces rares était associée à des conditions environnementales peu courantes. Le but supplémentaire pour les bryophytes était d'évaluer si les espèces communes et rares différaient dans leurs caractéristiques de niche (étendue et position), leurs traits biologiques (liés aux processus de dispersion) et leurs préférences d'habitat. Quatre grands résultats généraux sont ressortis. 1) La concordance significative entre la rareté de pratiquement tous les groupes taxonomiques dans ces habitats et les conditions environnementales suggérait que pour la plupart des espèces rares au niveau de la communauté, cette rareté pouvait être expliquée par leurs exigences peu courantes en ce qui a trait aux ressources. 2) Les espèces rares de bryophytes avaient non seulement des niches élevées, comme tous les groupes taxonomiques, mais elles avaient aussi des niches étroites. Ce résultat suggérait une distinction intéressante entre l'utilisation des ressources et leur disponibilité. 3) Les traits liés à la capacité de dispersion ne différaient pas entre les espèces communes et rares, ce qui réfutait l'hypothèse que ces traits jouent un rêle important dans la distribution des espèces. 4) Parmi les espèces rares de bryophytes, un certain nombre étaient occasionnelles. Parce que celles-ci étaient moins hygrophiles et moins influencées par l'environnement, ce résultat suggérait qu'elles pourraient recruter, essentiellement par hasard, à partir des habitats environnants.

Keywords:

• bryophytes
• commonness
• dispersal ability
• multiple taxonomic groups
• niche
• rarity
• Trento Province—Italy

Mots-clés:

• bryophytes
• capacité de dispersion
• fréquence
• multiples groupes taxonomiques
• niche
• province de Trente—Italie
• rareté