Abstract:
It is not clear why some species are able to naturalize and spread in a new region while so many other species are not. Several general properties have been reported for successful non-indigenous plant species (NIPS). These include presence of a lag time and population expansion following invasion, arrival from a similar climate, ability to self-fertilize, a short lifespan, clonal growth (if perennial), and production of small fruits. We examined these patterns in comparisons of all recorded abundant and rare NIPS in Ontario (n = 1153). We used cross-species and phylogenetic regressions to examine ecological patterns across present-day species and to determine whether evolutionary divergences in NIPS success have been correlated consistently with divergences in any of the life-history traits. We found a significant time lag in invader spread, with species arriving after 1952 being more likely to be rare. Successful invaders (i.e., abundant NIPS) were significantly over-represented among species originating in Europe and Eurasia. Successful invaders were significantly more likely to demonstrate clonal growth, to grow on variable soil moistures, and to have comparatively long flowering periods. While analyses such as this do not reveal causal mechanisms for the observed patterns, our correlative findings suggest important mechanisms for NIPS success that we discuss in light of the theoretical expectations of the attributes of successful plant invaders.
Résumé:
Il n’est pas évident pourquoi certaines espèces sont capables de se naturaliser et de se propager avec succès dans une nouvelle région alors que plusieurs autres ne le sont pas. De nombreuses propriétés générales des plantes non indigènes (NIPS : Non indigenous plant species) ayant du succès ont été rapportées. Celles-ci incluent la présence d’un décalage et l’expansion de la population après l’invasion, la provenance d’un climat similaire, ainsi que la capacité de s’auto-fertiliser, une courte durée de vie, la croissance végétative (dans le cas de plantes pérennes) et la production de petits fruits. Nous avons examiné ces patrons pour toutes les NIPS abondantes et rares observées en Ontario (n = 1153). Nous avons utilisé des régressions sur plusieurs espèces et sur leur phylogénétique pour examiner les patrons écologiques des espèces présentes aujourd’hui et déterminer si des divergences évolutives dans le succès des NIPS sont corrélées de façon régulière avec des divergences dans les traits d’histoire de vie. Nous avons trouvé un décalage significatif dans la propagation des espèces envahissantes, celles arrivées après 1952 ayant plus de chance d’être rares. Les envahisseurs ayant eu du succès (i.e., NIPS abondantes) étaient significativement surreprésentés parmi les espèces originaires d’Europe et d’Eurasie. En comparaison, un plus grand nombre de ces envahisseurs démontrait de la croissance végétative et une capacité à croître sur des sols ayant différents taux d’humidité tout en possédant des périodes de floraisons significativement plus longues. Même si de telles analyses ne révèlent pas les mécanismes responsables des patrons observés, nos résultats de corrélation suggèrent d’importants facteurs contribuant au succès des NIPS dont nous discutons à la lumière des prévisions théoriques au niveau des attributs des plantes envahissantes.
Notes
1 Associate Editor: Johan Ehrlén.