Abstract
The study of diel and seasonal variation in vocal interactions of Crested Francolin Ortygornis sephaena territorial males helps clarify its purpose, thus delivering insights into the behavioural ecology of this species. The goals of the present paper are to describe the vocal footprint of neighbouring Crested Francolin territorial males and understand the purpose of collective calls. We logged remotely into a HD webcam with microphone located in Tembe Elephant National Park (KwaZulu-Natal, South Africa) to listen to male vocal exchanges from August 2018 to November 2019. Territorial call exchanges among three neighbouring males at dusk took place at the onset of, but not during, the breeding season and then again during the non-breeding season. In the latter case vocalisations were emitted even beyond dusk time. Call duration and intensity (calls per minute) did not increase at the onset of the breeding season. Males exchanged calls in a leader-follower manner seemingly unrelated to female attraction and guarding. On the contrary, this cordial collective calling is likely a form of cooperation to detect vocal responses by interlopers.
Rôle des vocalisations acoustiques des mâles Francolin huppé Ortygornis sephaena au crépuscule, sur la base d’inventaires audio en live streaming
L’étude de la variation diurne et saisonnière de l’interaction acoustique de voisinage entre mâles Francolins huppés Ortygornis sephaena permet de clarifier son rôle et par conséquent, de livrer des observations sur l’écologie comportementale de cette espèce. Les objectifs de cet article consistent à décrire l’empreinte vocale de mâles voisins Francolins huppé et à comprendre le rôle de leurs vocalisations acoustiques. Nous nous sommes connectés à distance à une webcam haute définition située à Tembe Elephant National Park (province KwaZulu-Natal, Afrique du Sud) afin d’écouter les interactions acoustiques de voisinage entre trois mâles d’août 2018 à novembre 2019. Elles ont eu lieu uniquement au début de la saison de reproduction et à nouveau ensuite en dehors de la période de reproduction. Dans ce dernier cas de figure, les vocalisations ont même été émises au-delà du crépuscule. La durée et l’intensité des chants (vocalisations par minute) n’ont pas augmenté au début de la période de reproduction. Les mâles ont interagi selon toute vraisemblance selon une dynamique « leader-suiveur » sans aucun rapport avec une stratégie pour attirer les femelles ou de défense de leur territoire. Au contraire, ces communications acoustiques collectives cordiales consistent probablement en une forme de coopération afin de détecter les réponses vocales des intrus.