Electrophysiological Monitoring of the Cochlea During and After Total Destruction of the Organ of Corti

Abstract

A series of acoustically evoked potentials can be recorded from the cochlea up to the auditory cortex in guinea pigs where the organ of Corti has been totally destroyed after extensive treatment with amikacin, but where some of the spiral ganglion neurons always remain and where the vestibular receptors are only slightly affected. The cochlear responses have been monitored in guinea pigs permanently implanted with a round window electrode and receiving such treatment. The normal auditory nerve compound action potential disappears within a few days, while the very typical response (diphasic, short latency (0.3 ms) small amplitude) appears. This response then remains remarkably constant in time as far as we could observe (up to almost one year). This response might be a component of the normal response, undiscernible under normal conditions but revealed by the selective impairment of the labyrinth by amikacin, in contrast to the global effect of every other known otodestructive agent. Some basic questions still remain: which fibres are effectively stimulated (cochlear or vestibular), what are their central projections, and what kind of sensation is conceivably associated with these responses?

Résumé

Des réponses évoquées par des stimulations acoustiques peuvent ětre ènregistrées, depuis la cochlée jusqu'au cortex auditif, chez des cobayes dont les organes de Corti ont été entièrement détruits lors de traitements intenses par lˆAmikacine, mais où subsistent des neurones du ganglion spiral et où les récepteurs vestibulaires semblent peu affectés. Les réponses cochléaires ont été suivies chez des cobayes implantés dˆune électrode à demeure sur la fenětre ronde et recevant de tels traitements. Le potentiel dˆaction composite normal du nerf auditif disparaiˇt en quelques jours alors qu'apparait cette reponse caracteristique (diphasique, de latence courte (0,3 ms), de faible amplitude). Cette réponse demeure alors remarquable-ment constante dans le temps, aussi longtemps que nous avons pu observer (preque un an). Cette réponse pour-rait ětre un élément de la réponse normale, masqué par celle-ci dans le conditions normales, mais démasqué lors de lˆatteinte sélective du labyrinthe due au traitement dˆAmikacine, par opposition à lˆaction globale de tout autre agent otodestructeur connu. Cependant quelques questions élémentaires sont toujours posées: quelles sont les fibres effectivement stimulées (cochléaires ou vestibulaires), quelles en sont les projections centrales et quelle sorte de sensation pourrait ětre associée à ces réponses?