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Original Article

Electromyographic Study of Middle Ear Muscle Activity During Shock Evoked Motor Activity in Cats

&
Pages 28-30 | Published online: 07 Jul 2009
 

Abstract

Les muscles de l'oreille moyenne furent activés parallèlement à des muscles somatiques par excitation cutanée électrique des extrémités de chats éveillés. Tant dans les fléchisseurs des extrémités que dans les muscles de l'oreille moyenne fut engendrée une double réponse, séparée par une pause; la période latente dans l'oreille était de 8 à 15 msec pour la première réponse et de 35-50 msec pour la deuxième. L'activité engendrée des muscles de l'oreille moyenne parait constituer une partie du complexe moteur de réponse à des stimuli nociceptifs, complexe qui comprend aussi bien la réaction de défense locale que l'activité des muscles de la nuque et l'activité de la musculature faciale qui fait partie de la reaction mimique au stimulus.

L'excitation du nerf crnien VII a engendré une série de réactions des muscles de l'oreille moyenne.

a) une réaction qui ne s'est présentée que dans le m. stapedius, période latente 1, 2-4 msec

b) une réaction qui s'est présentée dans les deux muscles de l'oreille moyenne, avec une période latente de 8-12 msec (afférente par ramus auricularis n. vagi)

c) une réaction qui, après section du ramus auriculari n. vagi, ne put ětre constatée que dans le m. stapedius — période latente 8 – 14 msec

d) une réaction retardée des deux muscles, avec une période latente de 25 – 50 msec.

Tandis que, probablement, a) et c) représented des réflexes myotatiques, b) et d) constituent des réflexes nociceptifs. Egalement par une excitation faciale cutanée et une excitation de la cornée, il a été possible d'engendrer une activité nociceptive des muscles de l'oreille moyenne.

L'électro-excitation pouvait avoir une influence frénatrice aussi bien qu'une influence activante tant sur le réflexe acoustique que sur le réflexe non-acoustique de l'oreille moyenne. La direction ainsi que l'importance de la répercussion pouvaient ětre modifiées par décérébration et dépendaient soit de la période écoulée après l'excitation, soit du type de réflexe de l'oreille moyenne sur lequel elle agissait.

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