Résumé
II y a vingt ans les appareils de prothèse auditive à lampe procuraient un gain acoustique suffisant, et les niveaux d'intensité convenaient à la plupart des malentendants appareiliés. On tenait à une courbe de réponse uniforme et lentement ascendante, ce qui était à peu près réalisé en pratique. On venait de perfectionner l'écouteur en l'accouplant à un embout moulé en matière plastique et adapté à l'individu, mais il était nécessaire de porter le boitier principal sur la poitrine. Partout, sauf en Grande Bretagne, la distribution des prothèses auditives était le fait des fabricants des commercants; la science audiologique se trouvait dans l'enfance.
Aujourd'hui nos orateurs résumeront ce qui s'est passé pendant ces vingt ans. M. Lybarger soulignera la miniaturisation progressive des appareils, accomplie sans sacrifice pour le fonctionnement électroacoustique, sauf en ce qui concerne la légère limitation du gain acoustique. Le Dr. Ewertsen décrira l'organisation et le fonctionnement d'un grand centre national moderne de la réhabilitation des malentendants, aussi que sa manière de procéder pour accorder la courbe de réponse d'une audioprothèse avec une surdité particulière, et pour la règlementation de la fabrication des prothèses.
Le Dr. Decroix nous montrera en film sa technique d'appareillage stéréo-phonique binaural. Enfin le Dr. Hirsh nous expliquera pourquoi les différentes courbes de réponse électroacoustique des appareils ne s'accordent pas, comme on l'a cru jadis, avec les déficits particulièrs de discrimination des individus possédant des audiogrammes différents. Certes, il existe des appareils qui peuvent accomoder tout le monde, mais le problème éternel du rapport son-masque et les imperfections de l'audiométrie vocale empěchent l'obtention parfaite d'avantages uniques. Le Dr. Hirsh discutera aussi des avantages de l'audition binaurale de l'application étendue des prothèses auditives aux enfants sourds.