Abstract
Estimates of evaporation associated with the injection of heated surface water from power plants on the shores of Lake Wabamun, Alberta are obtained from 21 years of data. Natural lake evaporation estimates are coupled with estimates of monthly lake-level changes, precipitation, runoff and discharge in years prior to power plant installation and years following plant installation. The change in residuals of the water-budget equation when pre-plant years are subtracted from recent years yields an estimate of enhanced evaporation (6.2 ± 6.9 cm per year) which is free of systematic errors common to water-budget components in both sets of years. A more reliable estimate (5.5 ± 3.9 cm per year, representing 69 percent of the change in heat release to the lake) is obtained when the water-budget equation residuals for six early power plant years are subtracted from those for six recent years.
Des estimations de l’évaporation causée par l’injection d’eau chaude en provenance des centrales thermo-électriques sur les bords du lac Wabamun en Alberta, ont été obtenues à partir de 21 ans de données. Les estimations de l’évaporation naturelle du lac sont confrontées aux données sur le changement mensuel du niveau d’eau, la précipitation, le ruissellement et le débit au cours des années qui ont précédé l’installation des centrales et au cours de celles qui l’ont suivie. Le changement dans les résidus de l’équation du bilan d’eau lorsqu’on soustrait les résultats des années antérieures aux centrales des résultats des années récentes, permet d’établir à 6.2 ± 6.9 cm par année l’augmentation de l’évaporation; cette estimation n’est pas entachée des erreurs systématiques communes aux composantes du bilan d’eau dans les deux séries d’années. Lorsqu’on soustrait les résidus de l’équation au bilan d’eau des six premières années d’opération des centrales thermo-électriques des résidus de six années récentes, on obtient une valeur plus fiable de l’augmentation de l’évaporation soit : 5.5 ± 3.9 cm par année.