THE LONG LAKE DIVERSION: AN ENVIRONMENTAL EVALUATION

Abstract

The Long Lake Diversion was completed in 1939 in northern Ontario Precambrian Shield topography. It redirects the northward flowing Kenogami River south to Lake Superior. Major goals of the scheme were to provide water for local and Great Lakes area hydroelectric generation and to facilitate interbasin pulpwood transportation. The study evaluates direct and biophysically induced socioeconomic effects of the diversion. Flow regulation and log handling impacts are examined in downstream, receiving water-body, diversion channel, and reservoir areas. Prediversion environmental conditions are established to ascertain created, residual, and foregone resource opportunities. A survey of resource managers’ and diverted watershed residents’ perceptions and attitudes concerning the scheme and a project benefit-cost analysis are undertaken. The study reveals that following project completion there was a period of ecological and social disruption followed by adjustment and relative stability. But in general, project-induced problems have been minor compared to overall benefits during the project life.

C’est en 1929 que fut complétée la derivation du lac Long dans le bouclier précambrien du nord de l’Ontario. Les eaux de la rivière Kénogami qui coulaient vers le nord sont ainsi réorientées au sud vers le lac Superieur. Les principaux objectifs de ce projet étaient de fournir de l’eau pour la production d’énergie hydroélectrique localement et dans la région des Grands Lacs ainsi que de faciliter le transport interbassin du bois de pulpe. L’étude présente a permis d’évaluer les effects socio-économiques directs de la dérivation ainsi que ceux découlant d’avantages biophysiques. Les auteurs examinent les répercussions de la régularisation et du flottage du bois, en aval, dans les plans d’eau récepteurs, dans le canal de dérivation et dans les réservoirs. Les conditions écologiques d’avant la dérivation sont établies en vue de déterminer les ressources créées, résiduelles et perdues. On a entrepris concernant le plan de dérivation un relevé des perceptions et attitudes des gestionnaires des ressources et des résidents déplacés du bassin ainsi qu ’une analyse bénéfice coût du projet. L’étude a révélé qu’après la réalisation du projet, il y a eu une période de perturbation sociale et écologique suivie d’un ajustement puis d’une relative stabilité. Mais en général, les problèmes causés par le projet ont été mineurs en comparaison de l’ensemble des bénéfices durant la vie de l’ouvrage.