DEVELOPMENT OF A RESERVOIR PREPARATION STRATEGY

Abstract

An exercise to determine an effective reservoir preparation strategy was undertaken during the environmental assessment of the Upper Salmon Project, a proposed hydroelectric development in Newfoundland. The study examined forestry resources and wildlife habitat and use in the flood zone. Also considered was the predicted littoral zone development, water quality changes and fisheries impacts. The recommended action was to completely clear selected areas of the reservoir (approximately 57%) mainly in response to requirements of migrating caribou and in order to enhance recreation potential.This paper discusses the value of the reservoir preparation study approach in light of actual clearing costs incurred during construction, the reaction of regulatory agencies, and similar studies completed on other proposed reservoirs in the Province.

Le complexe hydro-électrique Upper Salmon est situé dans le centre sud de Terre-Neuve. Ce projet fournira une puissance hydro-électrique de 84 MW et générera en moyenne 518 gWh annuellement. Une superficie de 2 822 hectares sera inondée.Une étude sur la préparation site du réservoir était prévue dans le cadre de l’evaluation environnementale du projet; on a donc tenu compte des facteurs suivants : la foresterie, la géomorphologie, la biologie terrestre, la limnologie et l’aspect récréatif. Des cartes géographiques tirées de l’Inventaire des Forets de Terre-Neuve (1974) furent utilisées pour classer les ressources terrestres et forestières et ont constitué les documents géographiques de base pour l’analyse. Des relevés d’habitat faunique important, de zones récréatives éventuelles et de secteurs de développement du littoral possible et bénéfique ont été identifiés et ont révélé-des zones a valeur écologique dans le réservoir. On a aussi tenu compte de la qualité de l’eau, des populations de poissons et des fréquences de vidange sans toutefois faire apparaître ces facteurs sur des cartes. A partir de ces données et en tenant compte des contraintes économiques et techniques, on envisagea d’effectuer un déboisement partiel ou total ou de ne pas en effectuer.La création du réservoir entraînera l’inondation de 419 hectares de forêt commerciale, de 1 842 hectares de landes de bois mou, de 183 hectares de sol stérile et de 378 hectares de marécages déjà inondés. Le déboisement complet n’a pas été recommandé à cause des coûts élevés (3 500 000$ et 46 000 jours/hommes) qu’il entraîne par rapport aux avantages qui découlent des impacts mitigés. Quant à la solution de n’effectuer aucun déboisement, elle fut écartée puisque la perte de zones à ressources précieuses dans le réservoir constituait un impact inacceptable engendré par les travaux.On recommanda donc le déboisement partiel à cause des économies qu’il permet de réaliser. Dans le cadre de ce projet dont les coûts sont estimés à 431 000$, on prévoit favoriser l’utilisation du réservoir pour fins récréatives et faciliter la migration du caribou en déboisant trois zones totalisant 557 hectares.Cette présentation traite de la valeur de la méthodologie utilisée et des recommandations formulées, a la lumière des réactions observées chez les organismes investis d’un pouvoir de réglementation, des frais de déboisement encourus lors des travaux de construction, d’autres études sur l’environnement menées dans le secteur de Upper Salmon et des techniques de déboisement utilisées lors de la création d’autres réservoirs a Terre-Neuve et au Labrador.