Abstract
A potential velocity barrier which could preclude the migration of ouananiche (Salmo salar) and brook trout (Salvelinus fontinalis) to their spawning habitat in the upper West Salmon River was identified downstream of the Upper Salmon Hydroelectric Development. An HEC-2 backwater computer model was used to assess current velocities downstream of the project and to identify areas where fish passage might be prevented. Predicted velocities in three areas appeared to be only marginally greater than that thought to be critical, indicating that fish passage might not be prevented. As a consequence, a post-development monitoring study was undertaken to determine the success of fish passage and the need for mitigation. The monitoring study found that fish passage was unimpeded under the post-development flow regime and that no mitigation was required. The interdisciplinary approach used to evaluate this velocity-related fish passage problem is discussed, and the interaction between regulator and proponent is examined in relation to the environmental impact assessment process.
On a détecté un éventuel problème de vitesse qui pourrait entraver la migration de la ouananiche (salmo salar) et de l’amble de fontaine (salvelinus fontinalis) vers leurs frayères dans la partie supérieure ouest de la Salmon River en aval de l’aménagement hydro-électrique de cette rivière.Un modèle informatique préparé à l’aide d’un ordinateur HEC-2 permis d’étudier les vitesses du courant en aval du projet et de déterminer les zones où le passage des poissons pourrait être empêché. Les vitesses prévues dans trois zones ne semblent être qu’accessoirement plus fortes que ce qu’on avait admis comme point critique, indiquant que le passage des poissons ne sera peut-être pas entravé. À la suite de l’aménagement une étude de surveillance a été entreprise afin d’établir la réussite du passage des poissons et ies mesures d’atténuation nécessaires.Cette étude a constaté que le passage des poissons n’était pas entravé par le régime du débit après l’aménagement et qu’il n’était pas nécessaire de procéder à des atténuations. L’approche interdisciplinaire utilisée pour évaluer le problème fait l’objet de discussions; l’interaction entre les personnes chargées de régulariser la situation et le promoteur est examinée en ce qui concerne l’impact sur l’environnement.