On Forested Wetlands as Evaporators

Abstract

Potential evaporation has generally been defined in terms of a non-limiting water supply, more recently in terms of α = 1.26 in the Priestley-Taylor version of the combination model for evaporation. However, according to investigations conducted in the Beverly Swamp, southern Ontario, it seems that forested wetlands will exhibit substantially smaller α values, close to unity, even though water supply is non-limiting. An examination of the problem in terms of the generalized form of the combination model, which incorporates a resistance framework, suggests that the lower α values arise because intense mixing allows the saturation deficit of the air to be approximately the same as that at the surface. This observation, together with the knowledge that canopy resistance tends to be conservative, suggests that potential evaporation from forested wetlands may be calculated principally from measurements of temperature, relative humidity, and some ’reasonable’ value for the canopy resistance. Continued use of the equilibrium model for evaporation is recommended, however, as it is not clear that wetland soils are sufficiently wet to maintain potential evaporation.

L’évaporation potentielle a été définie généralement en termes d’approvisionnement en eau sans limitation et plus récemment par la formule α = 1.26 dans la version de Priestley-Taylor du modèle de combinaison pour l’évaporation. Cependant, selon certaines recherches effectuées dans le Beverly Swamp, dans le sud de l’Ontario, il semble que les marais boisés présentent des α valeurs beaucoup plus petites, mêmes si l’apport d’eau n’est pas limité. L’examen du problème, relativement à la forme généralisée du modèle de combinaison qui incorpore un cadre de résistance, suggère que les α valeurs inférieu res proviennent de ce qu’un brassage intense permet au déficit de saturation de l’air d’être approximativement le même qu’à la surface. Cette observation, jointe au fait que l’estimation de l’évaporation tend à être modérée lorsqu’on utilise le concept de résistance du couvert, indique que l’on peutcalculer l’évaporation potentielle des marais boisés apartir principalement de mesures de température, d’humidité relative et d’une valeur "raisonnable" pour la résistance du couvert. On recommande cependant l’utilisation continue du modèle d’équilibre pour l’évaporation, étant donné qu’il n’est pas évident que les sols marécageux soient suffisamment humides pour maintenir une évaporation potentielle.