The Myth of Interagency Cooperation in Water Resources Management

Abstract

It is time to reform the myth that interagency cooperation is key to improving water resources management in Canada by recognizing the increasing need to resolve conflicts among the wide diversity of private and public interests involved. In the last two decades there have been major innovations in management strategies, including the introduction of varied referral, impact assessment and planning processes. Bargaining and negotiation within these processes has become the pervasive practice of everyday management. There has, however, been little attention given to the factors determining their success in promoting cooperation and conflict resolution. The adoption of a new myth explicitly acknowledging and exploiting the role of negotiation in cooperation and conflict resolution directs attention to fundamental changes required in the skills of the people involved and the design of institutional arrangements for management.

Il est temps de corriger le mythe voulant que la coopération entre les organismes soit le facteur clé pour l’amélioration de la gestion des ressources en eau au Canada, en reconnaissant la nécessité croissante de résoudre les conflits entre la grande diversité d’intérêts privés et publics concernés. Durant les deux dernières décennies, il y a eu d’importantes innovations dans les stratégies de gestion, dont l’introduction de procédés variés concernant l’orientation, l’évaluation d’impacts et la planification. Le marchandage et la négociation sont devenus une pratique courante de la gestion quotidienne, dans le cadre de l’utilisation de ces procédés. On a toutefois prêté peu d’attention aux facteurs déterminant le succès de la négociation et du marchandage en ce qui a trait à la coopération et à la résolution des conflits. L’adoption d’un nouveau concept, reconnaissant et exploitant explicitement le rôle de la négociation dans la coopération et la résolution des conflits, attire l’attention sur les changements fondamentaux nécessaires, relativement aux compétences des intéressés et à la conception d’arrangements institutionnels pour la gestion.