DROUGHT AND HYDROLOGICAL DROUGHT RESEARCH IN CANADA: An evaluation of the state of the art

Abstract

This review considers the problems posed by drought, and summarizes related research needs and future directions, as presented at the 1986 Regina Symposium: "Drought: The Impending Crisis?".Drought recurrence is certain. Each is different, posing new challenges because of socio-economic as well as physical change. Hydrologists have a central role concerning drought - in its prediction and other inputs to policy, planning and design, in developing conservation technologies, and in related inter-disciplinary research.Vulnerability to drought is increasing. Its socio-economic impacts are now more widespread and diverse than previously. Deterministic prediction of occurrence and consequences is needed for planning and remedial action, but elusive. The predictive utility of hydrological models is limited by the inability to forecast climatic drought. Traditional defenses such as irrigation are effective and their use can be improved. Defensive technologies such as snow cover management, the recharge and use of groundwater, and practices such as pricing, rationing, and water sharing are improving and their further research is a sound investment. Sound policy decisions on the long-term environmental implications of land-use and water management practices, on trade-offs between irrigation, navigation and power are dependent on improved drought-related knowledge. Decreasing potability of supplies and increasing urban demands could be critical factors in future droughts in some basins. To address these numerous issues, drought research must be better integrated and undertaken on a firm, continuing basis.

Les problèmes de la sécheresses, les besoins et directions en recherche, comme proposés au colloque de Régina en 1986 sur "La Sécheresse : La Crise imminent", sont le sujet de cette revue. Les sécheresses, il y en aura toujours. Chacune est différente et demande de nouvelles réponses en raison de l’évolution socio-économique et physique. Les hydrologistes y jouent un rôle principal, grace à leur expertise. Ils participent à la surveillance et la prévision, à l’établissement de lignes de conduite, à la planification, à la conception, à la technologie de conservation et à la recherche interdisciplinaire.La vulnérabilité augmente. Les conséquences socio-économiques ne sont plus que régionales, elles s’étendent au niveau national. Des prévisions déterministiques des occurrences et leurs effets socio-économiques sont réquises, mais nous échappent. Les modèles hydrologiques ont besoin de telles prévisions surtout de la précipitation. Pour manque de cette capacité, leur utilité est limitée. L’entreposage est l’une des protections traditionelles efficaces. Les technologies de conservation comme la gestion de la couverture nivale et les pratiques comme l’utilisation et le renouvellement des eaux souterraines, le rationnement et le partage des ressources en eaux s’améliorent et on ne fait que bien investir en poursuivant leur recherche. Les lignes de conduite sur les conséquences environnementales à long terme des pratiques d’utilisation des terres et de la gestion des eaux, et sur les choix qu’imposent l’irrigation, la navigation et l’énergie, demandent beaucoup plus d’attention. Des ressources potables à la baisse et une une demande accrue des centres urbains pourraient avoir de sérieux effets sur la capacité de certains bassins de faire face à des sécheresses dans l’avenir. Afin de comprendre ces problèmes, on doit mieux intégrer et poursuivre, sur une base solide et continue, la recherche sur les sécheresses.