Abstract
The value of water in alternate uses is required in all situations where water allocation mechanisms have to be activated, or where conflicts in its use develop. Irrigation being a major water user in the prairie provinces, as well as in Saskatchewan, has come under some public scrutiny. In this study an historical value of water in irrigation has been estimated using the concept of producer surplus. The value of irrigation water was estimated both from private (farmer) as well as society’s accounting stance. In the long-run, value of water for the farmer is estimated at $78.82 per ha in 1986 dollars or $20.70 per dam3, whereas from society’s accounting stance, the value was -$249.57 per ha in 1986 dollars, or -$65.52 per dam3. These results suggest that the long-run value of water in irrigation is positive only from the farmers’ standpoint. Under present crop mix and cultural practices, society has not realized a positive value for irrigation water.
La valeur de l’eau destinée à différents usages entre en ligne de compte chaque fois que des mécanismes de répartition doivent être mis en oeuvre, ou lorsqu’il y a conflit au sujet de son utilisation. En tant que l’un des principaux consommateurs de cette ressource dans les Prairies et la Saskatchewan, l’irrigation fait donc l’objet d’examen public. Dans cette étude, la valeur de l’eau d’irrigation a été estimée à l’aide du concept d’excédent. Cette valeur est estimée à la fois du point de vue de l’exploitant (fermier) et de la société. À long terme, elle est évaluée à 78,82 $/ha en dollars de 1986, ou 20,70 $/dam3, pour l’exploitant agricole, tandis que du point de vue social, l’estimation est de 249,57 $/ha en dollars de 1986, ou 65,52 $/dam3. Ces résultats indiquent qu’à la longue, l’eau d’irrigation n’a une valeur positive que pour l’exploitant. Étant donné les pratiques agricoles et les combinaisons de cultures actuelles, cette eau ne représente pas une valeur positive pour la société.