POTENTIAL CHANGES IN MEAN ANNUAL RUNOFF FROM A SMALL WATERSHED IN MANITOBA DUE TO POSSIBLE CLIMATIC CHANGES

Abstract

A few scenarios of future climatic changes due to doubling CO2 concentration in the atmosphere were used to estimate possible changes in mean annual runoff from the Wilson Creek basin, Manitoba. Two methods were applied for such estimates, namely the long-term water balance method and the Langbein graphs. The results derive from both methods indicate similar trends in mean annual runoff. Using the fixed step scenarios as input data, the predicted runoff would increase by 79% to 90% for the most severe wet/cool scenario (an increase in annual precipitation by 20% accompanied with a decrease in annual temperature of 2 °C). For the most severe dry/hot scenario (a decrease in annual precipitation by 20% accompanied with and increase in annual temperature of 2 °C)the predicted runoff would decrease by 49% to 61%. The results of two modified General Circulation Model experiments (scenarios A and B) were also used for runoff predictions. A significant increase in precipitation and temperature in scenario A would result in a significant (up to 83%) increase in mean annual runoff despite sufficient increase in evapotranspiration losses. In scenario B, a moderate increase in precipitation, coupled with a significant increase in temperature, would result in a moderate (5–11%) decrease in mean annual runoff. The results obtained could be useful to the local and regional policy makers in the field of water resources management and planning.

On a employé quelques scénarios de futurs changements climatiques par suite d’un doublement de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère afin d’estimer des changements possibles dans l’ecoulement annuel moyen du bassin de la crique Wilson au Manitoba. De telles évaluations ont été réalisées par deux méthodes voire celle du raissellement a long terme et celle du graphique de Langbein. Les résultats ainsi obtenus indiquent les similarités en ce concerne l’écoulement annuel moyen. En utilisant des scénarios "fixed step" comme information fournie le ruissellement prédit augmenterait de 79% à 90% dans des cas plus sévères humide (frais loù il y a une précipitation annuelle de 20% accompagnée d’une diminution de température annuelle de 2 °C. Le ruissellement annuel diminuerait de 49% à 61% au scénario extrême sec/chaud (où il y a une décroissement de 20% dans la précipitation annuelle avec accroissement de température de 2 °C). Les prédictions de ruissellement out élé obtenues à la suite des résultats de deux expériences modifiées, elles-mêmes basées sur le Modéle de Circulation Générale (scénarios A et B). Un accroissement important de précipitation et de température en exemple A finirait par une augmentation (jusqu’à 83%) du ruissellement annuel moyen malgré une augmentation adéquate de pertes par évapotranspiration. Au scénario B un accroissement modeste de précipitation reliée à une hausse important de température mènerait à une réduction (5–11%) de l’écoulement annuel moyen. Les résultats ainsi obtenus pourraient interresse ceux qui sont responsables pour l’aménagement et la planification des ressources en eau.