A NEW PARADIGM FOR EDUCATION IN THE HYDROLOGICAL SCIENCES

Abstract

Our historical preoccupation with the technology of water resources management is stifling the development of hydrology as a science. It is now certain that limitations in our knowledge of the dynamics of the water balance are repeatedly holding back attempts to deal with environmental problems at local to global scale.The education of hydrologists has been identified as detrimental to the advance of scientific hydrology and of hydrology as a science. Hydrologists are usually something else first, having come from departments of civil engineering, geography, forestry, agriculture, etc. Changes in educational systems have been the subject of two major reports within the past year, one from the Water Science & Technology Board of the U.S. NRC, and another from a joint IAHS/UNESCO Panel. Both reports call on universities to establish institutional mechanisms and course offerings to support multidisciplinary programs in hydrological science, and to increase the amount of time spent on field-oriented, experimental activities.New programs, or even additions to existing programs are difficult things to achieve in the face of budget constraints. And multidisciplinary programs are hard to administer and coordinate because of interdepartmental differences. But hydrology has such an important role in dealing with environmental problems that progress must somehow be made. Rejuvenation of Canada’s network of experimental and research basins is a mechanism that could be used to inspire the type of interdisciplinary focus that is needed.

Des préoccupations historiques concernant les aspects technologiques de la gestion de ressources hydriques freinent le développement de l’hydrologie en tant que science. Il est certain qu’à l’heure actuelle les limitations dans nos connaissances sur la dynamique du bilan hydrique sont une contrainte dans nos efforts pour solutionner des problèmes environnementaux tant au niveau global que local.La formation donnée actuellement au hydrologistes a un effet néfaste sur le développement scientifique de l’hydrologie. Les hydrologistes obtiennent normalement leur formation par le biais d’une autre profession tel le génie civil ou forestier, la géographie, l’agriculture etc. Deux importants rapports ont été publiés depuis un an et traitent de la réforme dans la formation des hydrologistes, le premier par le Conseil des ressources hydriques du Conseil national de recherche des États Unis (Water Resources Board of U.S. NRC) et le deuxième par le un comité conjoint du AISH/UNESCO. Les deux rapports font appel aux universités pour établir des mécanismes institutionnels et des programmes de cours qui serviraient de base pour des programmes pluridisciplinaires en sciences hydrologiques. Les rapports demandent également que le temps consacré aux études et aux expériences sur le terrain soit augmenté.Le développement de nouveaux programmes d’étude, et même souvent l’ajout de nouveaux cours au sein de programmes existants, sont difficiles à réaliser dans des conjonctures économiques difficiles. De plus, les programmes pluridisciplinaires sont difficiles Néanmoins, l’importance d à gérer et coordonner étant donné les différences interdépartementales. Néanmoins, l’importance de l’hydrologie pour traiter les problèmes environnementaux démontre que des correctifsdoivent être emportés. Le rétablissement du réseau Canadien de bassins de recherche pourrait favoriser et servir d’inspiration du type de concertation pluridisciplinaire nécessaire en hydrologie.