WATER LEVEL REGIMES IN PRAIRIE SLOUGHS

Abstract

Prairie sloughs from Saskatchewan were grouped according to their characteristic hydrological regime by examining data from 26 sloughs for the period between 1964 and 1974. Snowmelt was the dominant water input, after which water levels generally declined, some sloughs drying completely. Sloughs that dried <1% of the time were mostly from the northern parkland region, especially Melfort, or sloughs which had a low perimeter to volume ratio (<0.1 m/m3), and an average depth exceeding 0.65 m. These sloughs either experience a very favourable water balance (e.g. Melfort), or are deep enough to withstand large water losses. Sloughs which were dry 1–25% of the time had a perimeter to volume ratio <0.4 m/m3, and average depths >0.25 m. These sloughs only dried for short periods during exceptionally dry years. Sloughs dry 26–50%, and >50% of the time had a perimeter to volume ratio >0.4 m/m3, and averaged <0.25 m deep, and consistently experienced dry periods every year. Sloughs dry >50% of the time contained no measurable water during dry years. Only sloughs from the climatically drier southern prairie region were dry >50% of the time, and these were typically the smallest and shallowest. Thus, while depth and perimeter to volume ratio are good indicators of the likelihood of drying, these measures themselves are linked to the climate, since the volume of water stored is largely controlled by the balance of climatically driven inputs and losses.

Dans cette étude, nous avons examiné les données pour la période 1964 à 1974 de 26 marais de plaine au Saskatchewan. Nous les avons rassemblés selon un régime hydrologue typique. Il s’avère que la fonte de neige est la plus grande cause pour l’entrée d’eau dans le terrain marécageux. Suivant celle-ci, on remarque qu’en général, le niveau d’eau diminue et que parfois, quelques marais se sèchement complètement. Les marais qui sèchement <1% du temps proviennent, pour la plupart, de la région nordique des parcs, surtout celle de Melfort. Ou alors, ces marais se trouvent dans un rapport de périmètre à volume très bas (<0.1 m/m3) et ils ont une profondeur qui dépasse 0.65 m. Ces marais-ci connaissent ou bien un bilan hydrologique très favorable (e.g. Melfort), ou bien ils sont assez profonds qu’ils puissent résister aux grandes pertes d’eau. Les marais qui sont secs de 1 à 25% du temps se trouvent dans un rapport de périmètre contre volume de <0.4 m/m3, et révèlent des profondeurs moyennes de moins de >0.25 m. Ce n’est seulement que pour de très courtes périodes lors des années exceptionnellement sèches que les terrains marécageux se sèchement. Les marais secs de 26 à 50% du temps sont dans un rapport de périmètre contre volume de >0.4 m/m3, ils ont une profondeur moyenne de <0.25 m et ils connaissent régulièrement des périodes sèches chaque année. Lors des années sèches, les marais secs >50% du temps ne démontrent aucun niveau d’eau mesurable. Ce n’est que les marais qui se trouvent dans la région sud de la plaine, au climat plus sec, qui sont secs >50% du temps. Ces derniers sont typiquement les marais les plus petits et les moins profonds. Ainsi, en dépit de l’importance de la profondeur du marais et son rapport de périmètre contre volume dans la détermination de la probabilité de séchage, ces indicateurs sont en eux-mêmes reliés au climat, puisque le volume d’eau accumulé dans le marais est largement contrôlé par la balance de l’échange climatique.