Abstract
Are we still going small to think big? A small watershed focus is not a new idea. Governments can be more effectively prodded by watershed organizations. The US Western Water Policy Review Advisory Commission response puts new emphasis on watershed organizations. Applying the continuum from networking to multicommunity collaboration in New York State identifies about sixty watershed organizations that are more than networks. Research is needed to test the factors for success in multicommunity collaboration. Watersheds that cross international borders have special challenges, and the International Joint Commission has special opportunities if Canada and the US will use them. This paper is based largely upon experience in the United States by two academics who have had a fascination with water management at the US/Canadian border for many years. It makes the perhaps heroic assumption that this is an adequate platform from which to suggest that the rebirth of interest in the small watershed as a management unit can further cross-boundary cooperation. Our hope is to increase the effectiveness of resource use and the productive channeling of conflict to the evolution of values and institutions. The paper is also intended to clarify the issues in future research, including further cross-boundary investigations.
Donnons-nous dans le plus petit parce que nous voyons gros? L’accent mis sur les petits bassins hydrographiques n’est pas une idée récente. Les organisations axées sur les bassins hydrographiques peuvent pousser les gouvernements avec un peu plus d’efficacité. La réponse du US Western Water Policy Review Advisory Commission met un nouvel accent sur les organisations qui oeuvrent en matière de bassins hydrographiques. En poursuivant dans un même ordre d’idées, avec le passage du réseautage à la collaboration multicommunautaire dans l’État de New-York, environ soixante organisations du genre, non pas de simples réseaux, ont pu être cernées. Des recherches doivent être menées pour tester les facteurs de succès dans la collaboration multicommunautaire. Les bassins qui traversent les frontières internationales présentent des défis particuliers et la Commission mixte internationale dispose de mécanismes particuliers auxquels le Canada et les États-Unis peuvent avoir recours si tel est leur désir. Ce document se fonde en grande partie sur l’expérience aux États-Unis de deux professeurs d’université fascinés depuis de nombreuses années par la gestion des eaux à la frontière Canada-États-Unis. Le document avance l’hypothèse sans doute héroïque qu’il s’agit là d’une plate-forme appropriée sur laquelle s’appuyer pour faire valoir qu’un regain d’intérêt face aux petits bassins en tant qu’unité de gestion pourrait favoriser la coopération transfrontalière. Nous espérons accroître l’efficacité de l’utilisation des ressources et encourager la canalisation productive des conflits en une évolution des valeurs et des institutions. Le document a aussi pour objectif de clarifier les problèmes dans les recherches à venir, dont les recherches transfrontalières futures.