Water Availability, Climate Change and the Growth of Douglas-Fir in the Georgia Basin

Abstract

Douglas-fir (Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco) is an important species for timber production in the Georgia Basin with growth dependent on moisture availability during the summer. The potential effect of climate change on water availability and the productivity of coastal Douglas-fir was evaluated using relationships between available water and Douglas-fir yield developed from field measurements and the Ministry of Forests’ timber production and recovery analysis system. Summer water availability (May to July rainfall plus 60% of the water storage capacity of the root zone) ranged from 175 to 295 mm for the sites investigated. The May to July potential evaporation for 1951 to 2002 calculated using the Penman-Monteith equation and a field-derived canopy resistance function varied from 153 to 279 mm. The sites had a sensitivity of 6.1 m3 of merchantable volume ha−1 per mm of available water. Summer potential evaporation for a range of climate change scenarios was calculated. Change in water availability through a 10% reduction in rainfall or a 6% increase in potential evaporation over the life of the stand could result in a reduction in stand volume by up to 80 m3 ha−1 at harvest, 10 to 30% of current merchantable volume.

Le Douglas taxifolié - dit aussi sapin de Douglas - (Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco) est une espèce importante pour la production du bois d’œuvre dans le bassin de Géorgie, dont la croissance dépend de l’humidité disponible en été. L’effet possible du changement climatique sur la disponibilité de l’eau et sur la productivité du Douglas taxifolié côtier a été évalué à l’aide de relations entre l’eau disponible et le rendement du Douglas taxifolié qu’on a pu obtenir grâce à des mesures sur le terrain et au système d’analyse de la production et de la récupération du bois d’œuvre du ministère des Forêts (C.-B.). La disponibilité de l’eau en été (les pluies de mai à juillet plus 60% de la capacité d’emmagasinement de l’eau de la rhizosphère) variait entre 175 et 295 mm pour les sites à l’étude. L’évaporation potentielle de mai à juillet pour la période de 1951 à 2002, calculée à l’aide de l’équation de Penman-Monteith et d’une fonction de résistance de la couverture végétale sur le terrain, variait entre 153 et 279 mm. Les sites présentaient une sensibilité de 6,1 m3 de volume marchand de ha−1 par mm d’eau disponible. On a calculé l’évaporation potentielle d’été pour un éventail de scénarios de changement climatique. Le changement touchant la disponibilité de l’eau, qui s’effectuerait au moyen d’une réduction des pluies de 10% ou d’une hausse de 6% de l’évaporation potentielle au cours de la vie du peuplement forestier, pourrait entraîner une réduction du volume du peuplement allant jusqu’à 80 m3ha−1 à la récolte, soit de 10 à 30% du volume marchand actuel.