The fuzzy logics of parasitism: catachresis and prognosis in Michel Serres

ABSTRACT

The article examines the sense, in the philosophy of Michel Serres, of a kind of parasitism that deviates subtly from existing understandings of the term. Parasitism is instantiated by a subtle deviation in his use of the word, such that it describes a deviant movement whose logic he describes as fuzzy. The role of the parasite in this sense comes between the diagnostic work of critical philosophy and the prognostic aim of inventing future institutions. How can one imagine the social orders and institutions that will come to replace those that are currently in various stages of crisis or dissolution? In his later writing Serres focuses his thought concerning habituation, dwelling, and world transformation on the generations for whom, he claims, no other world but a newly minted one ever existed. However, the utopianism suggested by this idea becomes complicated by the fuzzy logic of the parasite. A catachresis of the notion of the parasite suggests a revision of the concept of force under the influence of a latent vulnerability. Serres implies that speculating on the evolution of the species requires an understanding of its adaptive form.

RÉSUMÉ

L’article examine le sens, dans la philosophie de Michel Serres, d’une sorte de parasitisme qui s’écarte subtilement des compréhensions existantes du terme. Le parasitisme est instancié par une subtile déviation dans l’usage qu’il fait du mot, de telle sorte qu’il décrit un mouvement déviant dont il qualifie la logique de floue. Le rôle du parasite en ce sens se situe entre le travail de diagnostic de la philosophie critique et la visée pronostique de l’invention des institutions futures. Comment imaginer les ordres sociaux et les institutions qui viendront se substituer à ceux qui sont aujourd’hui à des stades divers de crise ou de dissolution ? Dans ses écrits ultérieurs, Serres concentre sa réflexion sur l’accoutumance, l’habitation et la transformation du monde sur les générations pour lesquelles, dit-il, il n’a jamais existé d’autre monde que celui qui vient d’être créé. Cependant, l’utopie suggérée par cette idée est compliquée par la logique floue du parasite. Une catachrèse de la notion de parasite suggère une révision du concept de force sous l’influence d’une vulnérabilité latente. Serres implique que spéculer sur l’évolution de l’espèce nécessite une compréhension de sa forme adaptative.

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No potential conflict of interest was reported by the author.