Abstract
Latinas comprise the largest racial/ethnic group of trans women (male-to-female transgender people) in New York City, where HIV seroprevalence among trans Latinas has been found to be as high as 49%. Despite this population’s high risk of HIV, little is known about resilience among trans Latinas that may provide protective health factors. Six focus groups and one in-depth interview were conducted with 34 low-income trans/gender-variant people of colour who attended transgender support groups at harm reduction programmes in New York City. This paper reports on data from 13 participants who identified as immigrant trans Latinas. Focus groups were coded and analysed using thematic qualitative methods. The majority of immigrants were undocumented but reported having robust social support. Unique characteristics of immigrant trans Latinas included alternative kinship structures and sources of income. Social creativity was used to develop achievable ways in which to improve their health outcomes. Resilience was evident in informal kinship dynamics, formal support groups, gender-transition, educational access and skills training and substance use reduction. Individual-level resilience increased as a result of strong community-level resilience.
Résumé
Les « Latinas » englobent le groupe racial/ethnique le plus important de femmes transgenres (personnes transgenres hommes vers femmes) dans la ville de New York, au sein duquel une séroprévalence pour le VIH aussi élevée que 49 % a été révélée. Malgré le risque élevé pour le VIH dans cette population, les connaissances sur la résilience chez les transgenres latinas, qui pourraient nous éclairer sur les facteurs de protection de leur santé, restent limitées. Six groupes de discussion thématique et un entretien en profondeur ont été conduits avec 34 personnes trangenres/de genre variant, de couleur et ayant de faibles revenus, qui prenaient part à des groupes de soutien dédiés aux personnes transgenres, dans le cadre de programmes de réduction des risques à New York. Cet article rapporte des informations sur 13 participantes qui s’identifiaient en tant que personnes immigrées latinas et transgenres. Les données provenant des groupes de discussion ont été codées et analysées dans une approche thématique qualitative. La plupart des immigrées étaient clandestines, mais elles ont déclaré qu’elles bénéficiaient d’un important soutien social. Les caractéristiques uniques des immigrées transgenres latinas comprennent des structures de parenté et des sources de revenus non conventionnelles. La créativité sociale était utilisée pour élaborer des méthodes accessibles d’amélioration de leur état de santé. La résilience s’est révélée comme étant une évidence dans la dynamique de la parenté informelle, les groupes formels de soutien, la transition de genre, l’accès à l’éducation, la formation aux compétences et la réduction de la consommation de substances. Une forte résilience au plan communautaire avait pour effet d’augmenter la résilience de chaque individu.
Resumen
Las latinas son el grupo racial/étnico más grande de mujeres transexuales (transexuales de hombre a mujer) en Nueva York, donde se ha observado que la seroprevalencia del VIH entre las latinas transexuales asciende a un 49%. Pese a este alto riesgo del VIH en esta población, poco se sabe sobre la resiliencia de las latinas transexuales que podría proporcionar factores protectores en su salud. En Nueva York se llevaron a cabo seis charlas en grupo y una entrevista exhaustiva con 34 personas transexuales o de género variante con bajos ingresos y de color que participaron en grupos de apoyo para transexuales en programas destinados a reducir riesgos. En este artículo informamos sobre los datos de 13 participantes que se identificaron como transexuales latinas inmigrantes. Las charlas en grupo se codificaron y analizaron mediante métodos cualitativos y temáticos. La mayoría de las inmigrantes eran indocumentadas pero informaron que contaban con un fuerte apoyo social. Las características únicas de las transexuales latinas inmigrantes incluían estructuras alternativas de parentesco y fuentes alternativas de ingresos. Mediante creatividad social se desarrollaron métodos factibles para mejorar su salud. La resiliencia era evidente en forma de dinámicas de parentesco informal, grupos de apoyo formal, transición de género, acceso a la educación y formación profesional y la reducción del consumo de drogas. La resiliencia individual aumentaba como resultado de una fuerte resiliencia en la comunidad.
Acknowledgements
We thank the Women and Gender Studies Department at Hunter College – City University of New York for writing support. An earlier unpublished version of this paper received the 2016 Oliva Espin Award for Social Justice Concerns in Feminist Psychology from the Association for Women in Psychology.
Notes
1. The General Equivalency Diploma, which certifies high school-level academic skills.