Abstract
Sexual coercion among married or cohabitating couples is a complex phenomenon with few effective strategies for prevention. This paper explores sexual coercion among couples from rural Rwanda who participated in Indashyikirwa, a 4-year intimate partner violence prevention programme that included a 5-month couples curriculum to promote equalitarian, non-violent relationships. Drawing on three rounds of longitudinal qualitative interviews with partners from 14 couples (28 individuals), this paper explores processes of change in experiences and conceptualisations of coerced sex over the course of the intervention and 1 year after. The data were analysed using thematic and dyadic analysis. Both partners of couples reported significant changes in their sexual relationship, including reduced experiences of coerced sex, greater communication about sex and increased acceptability for women to initiate sex. Men and women became more willing to disclose sexual coercion over the course of the interviews, both current and past experiences, and couples’ accounts generally became more concordant. Findings yield insights to inform programming to prevent coerced sex among spouses. These include grounding discussion of sexual coercion in an analysis of gendered power and norms, reflecting on the consequences of broader forms of sexual coercion and employing a benefits-driven, skills-based approach.
Résumé
La coercition sexuelle au sein des couples mariés ou vivant en concubinage est un phénomène complexe face auquel il existe peu de stratégies efficaces. Cet article explore la coercition sexuelle chez des couples qui, dans le Rwanda rural, participaient à Indashyikirwa : un programme de prévention de la violence entre partenaires intimes d'une durée de quatre ans qui incluait un enseignement de cinq mois, dont l'objectif était de promouvoir les relations égalitaires et non-violentes. En s'appuyant sur trois séries d'entretiens longitudinaux qualitatifs avec les membres de 14 couples (28 personnes), cet article explore les processus du changement à travers les expériences et les conceptualisations du sexe forcé, pendant le cours et un an après sa clôture. Les données ont été analysées dans une approche thématique et dyadique. Pour chacun des couples, les deux partenaires ont rapporté des modifications significatives de leur relation sexuelle, incluant une diminution des rapports sexuels forcés, une amélioration de la communication autour du sexe et une plus grande acceptation des rapports sexuels à l'initiative des femmes. Au fil des entretiens, les hommes et les femmes se sont sentis de plus en plus disposés à révéler la coercition sexuelle, qu'il s'agisse d'expériences passées ou actuelles et, d'une manière générale, les récits des couples ont été concordants. Ces résultats apportent des éléments qui permettront d'orienter les programmes de prévention de la coercition sexuelle entre époux. Ceux-ci incluent l'ancrage de discussions sur la coercition sexuelle dans une analyse sur le pouvoir et les normes liés au genre, une réflexion sur les conséquences de la coercition sexuelle au sens large, et l'utilisation d'une approche axée sur les avantages et fondée sur les compétences.
Resumen
La coerción sexual en parejas casadas o que cohabitan es un fenómeno complejo con pocas estrategias eficaces para la prevención. En este artículo se analiza la coerción sexual en parejas de zonas rurales de Ruanda que participaron en Indashyikirwa, un programa de cuatro años de prevención contra la violencia de pareja que incluye un currículo de parejas de 5 meses para fomentar las relaciones igualitarias y no violentas. A partir de tres rondas de entrevistas cualitativas y longitudinales con compañeros de 14 parejas (28 personas), en este artículo analizamos los procesos de cambio en las experiencias y las conceptualizaciones de las relaciones sexuales por coacción en el transcurso de la intervención y un año después. Se examinaron los datos mediante un análisis temático y diádico. Ambos miembros de la pareja informaron de cambios significativos en su relación sexual, incluyendo las experiencias reducidas de sexo por coacción, una mayor comunicación sobre el sexo y mayor aceptación de que las mujeres inicien la relación sexual. Hombres y mujeres se mostraron más dispuestos a revelar la coerción sexual durante el transcurso de las entrevistas, tanto para experiencias actuales como pasadas, y los relatos de las parejas en general fueron cada vez más concordantes. Los resultados aportan perspectivas que pueden ser valiosas en los programas para prevenir las relaciones sexuales por coerción entre cónyuges. Algunas opciones podrían ser basar las charlas sobre la coerción sexual en un análisis del poder y las normas según los géneros, una reflexión sobre las consecuencias de formas más amplias de coerción sexual, y emplear un enfoque basado en las ventajas y habilidades.
Acknowledgements
We acknowledge the Indashyikirwa partners of CARE International Rwanda, RWAMREC, and Rwanda Women’s Network who provided generous and valuable input into validating and interpreting the findings. We also thank the study participants for sharing their personal experiences.