Abstract
A study of the politics of naming public spaces in Tehran reveals a masculinist discourse lying behind the process. The majority of streets, plazas, universities and even parks have non-feminine names, and a considerable number of streets with feminine names were renamed after the Islamic Revolution. The analytical lens of this study focuses on the ideological stratification the government displays via the intentional naming of public spaces with official responses seemingly trying to determine the appropriate place for women. The streets are believed to be dominated by men. The way in which Iran names public spaces intensifies such an ideology. This paper aims to broaden the literature on toponymy by pursuing a relatively new path that considers the structure of power embedded in place-naming in Tehran.
Résumé
Une étude sur la politique d'attribution de noms aux espaces publics à Téhéran révèle l'existence d'un discours masculiniste sous-jacent à ce processus. La plupart des rues, des places, des universités et même des parcs ont des noms non-féminins, et un nombre considérable de rues qui portaient un nom féminin ont été rebaptisées après la Révolution islamique. La grille analytique de cette étude est axée sur la stratification idéologique que le gouvernement affiche via l'attribution intentionnelle de noms aux espaces publics, avec des réponses officielles essayant en apparence de déterminer quelle place est appropriée pour les femmes. Les rues sont perçues comme devant être dominées par les hommes, et la manière dont l'Iran nomme les espaces publics renforce cette idéologie. Cet article vise à élargir les connaissances sur la toponymie avec une approche relativement nouvelle qui prend en compte l'intégration de la structure du pouvoir à l'attribution de noms aux espaces dans Téhéran.
Resumen
Un estudio que abordó la convención política establecida para nombrar espacios públicos en Teherán da cuenta del discurso masculino subyacente al proceso. En este sentido, el estudio constató que la mayoría de las calles, plazas, universidades e incluso de los parques tiene nombres no femeninos, y que numerosas calles cuyos nombres eran femeninos fueron renombradas después de la Revolución islámica. La lente analítica del presente estudio se centra en la estratificación ideológica manifestada por el gobierno en el proceso deliberado de nombrar espacios públicos. En dicho proceso, al parecer, las respuestas oficiales tratan de determinar el lugar apropiado para las mujeres. Así, se cree que las calles son dominadas por los hombres y la manera en que el gobierno de Irán nombra sus espacios públicos refuerza esta ideología. Este artículo se propone ampliar la literatura sobre la toponimia, recorriendo un camino relativamente nuevo centrado en la estructura de poder inserta en el proceso de nombrar espacios en Teherán.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.