ABSTRACT
From 1855 to 1900, the Paris expositions gradually included an increasing number of commercial spots and venues operated by private companies and entrepreneurs. This article examines the emergence and development of these private concessions such as cafés, kiosks, shops and restaurants on the exhibitions grounds, and how they accompanied the rise of entertainment and mass culture in fin-de-siècle Paris. More specifically, it will address the organizational aspects and the logistics of these new sites of consumer culture in order to show how consumer capitalism was not just exhibited but also materially performed at the Paris universal expositions.
Disclosure Statement
No potential conflict of interest was reported by the author(s).
Notes on contributor
Van Troi Tran is Lecturer at Laval University and Research assistant at the Centre de recherches Cultures – Arts – Sociétés (CELAT). He was President of the Folklore Studies Association of Canada in 2015–16 and is the author of Manger et boire aux Expositions universelles, Paris 1889, 1900.
Notes
1 Benjamin refers to Paris, ou le livre des cent et un (1831–1834), Les Français peints par eux-mêmes (1841–1842), Le Diable à Paris (1845–1846), or La grande ville (1844), as instances of panoramic literature (Benjamin Citation2006, 33–34).
2 On the emergence of mass consumption in fin-de-siècle Paris, see also Williams Citation1982; Schwartz Citation1999; Higonnet Citation2005.
3 For the complete list of 52 concessions, including lemonade stands, chocolate stands, bakeries, and wine degustation counters, see Commission impériale (Citation1869, 540–541).
4 In 1889, Article 18 of the Cahier des clauses et conditions particulières relatives aux restaurants, cafés, brasseries, buffets, etc. also specified that: ‘le concessionnaire ne pourra, dans aucun cas et sous aucun prétexte, réclamer une indemnité soit à l’Administration, soit aux autres pensionnaires ou adjudicataires pour cause de concurrence’ (Picard Citation1891, VII, 256).
5 ‘Il a paru indispensable d’interdire l’introduction sur les chantiers de toutes les boissons fermentées, et spécialement des vins et des liqueurs. La mauvaise qualité ordinaire de ces boissons et l’abus que les ouvriers sont trop portés à en faire les rendent éminemment dangereuses’ (Ministère de l’agriculture et du commerce Citation1881, I, 451).
6 ‘Deux kiosques et deux chalets du Champ de Mars ont été fermés hier par ordre supérieur, pour leur mauvaise tenue et leur malpropreté. Les tenanciers de ces établissements avaient d’ailleurs reçu plusieurs avertissements à ce sujet’ (de la Tour Citation1889c).
7 ‘le Commissariat général eut à lutter chaque jour contre les anticipations, contre la violation des traités, contre l'envahissement des jardins et des chemins eux-mêmes par des milliers de tables et de chaises affectées aux consommateurs, contre les spectacles extérieurs indûment organisés’ (Picard Citation1902–Citation1903, VII, 48).
8 ‘Il paraîtrait que dans certains cafés de l’Exposition on vend, sous l’étiquette mensongère de ‘bières françaises’, des bières de diverses provenances étrangères et notamment, nous a-t-on affirmé, des bières allemandes de Carlsruhe. Il semble que le devoir de l’administration générale soit de réprimer ces procédés, qui constituent en réalité une concurrence déloyale’ (Mortier Citation1889).
9 On the pacification of commodities as a central aspect in ‘marketization’ or the construction of markets as markets as socio- technical arrangements or assemblages, see Callon and Çaliskan (Citation2009).