Abstract
Informal mining settlements in Rustenburg, South Africa, grew exponentially due to the removal of apartheid-era spatial controls in the late 1980s and the boom in platinum mining in the early 2000s. These informal settlements lack official recognition, and this generates collective uncertainty and engenders different forms of waiting. Residents wait for employment, services, and ultimately official recognition of their settlement and its integration into the Rustenburg Local Municipality. As residents wait, they also fashion various strategies to alleviate their situation. Drawing on ethnographic data collected from the Ikemeleng informal settlement on the outskirts of Rustenburg town, this article combines an analysis of experiences of waiting with the conditions and structures that generate waiting. It argues that waiting in informal settlements is not characterized by passive acquiesce but is an engaged activity that is informed by residents’ reflexive responses to the different structures and regimes of waiting. The article argues that informal settlements should be viewed as zones of waiting, not only because they are spaces that generate waiting, but most importantly because residents engage in active waiting.
Les quartiers miniers informels de Rustenburg, Afrique du Sud, ont grandi de façon exponentielle depuis la fin des contrôles de l’espace de l’époque de l’apartheid à la fin des années 1980 et l’essor de l’extraction de platine au début des années 2000s. Ces quartiers informels ne sont pas reconnus officiellement, ce qui génère une incertitude collective et engendre différentes formes d’attente. Les résidents attendant un emploi, des services et en fin de compte une reconnaissance officielle de leur quartier et de son intégration dans la municipalité locale de Rustenburg. Pendant leur attente les résidents conçoivent aussi différentes stratégies pour soulager leur situation. Cet article s’appuie sur des données ethnographiques récoltées dans le quartier informel d’Ikemeleng à la périphérie de la ville de Rustenburg. Il combine une analyse des expériences de l’attente avec les conditions et structures qui génèrent l’attente. Il défend que l’attente dans des quartiers informels ne se caractérise pas par un acquiescement passif mais est une activité engagée informée par les réponses réflexives des résidents aux différentes structures et régimes d’attente. L’article avance que les quartiers informels devraient être considérés comme des zones d’attente, non seulement parcequ’il s’agit d’espaces qui génèrent l’attente, mais surtout parce que les résidents s’impliquent dans une attente active.