Abstract
In contrast to the early post-independence era in which African states predominantly controlled the mining sector, the 1980s saw African countries update their mining codes to attract foreign capital. These reform measures largely diminished the power of the state, either resulting in its “selective silence” or its retraction. However, after three waves of these reforms, the disparity between natural resources and sustainable development has continued to widen. Two theories offer a nuanced approach to understanding the state of flux of mining codes and mineral governance in Africa: governance theory and the developmental state theory. This article argues that the activist, interventionist state is making a comeback in mineral resource governance throughout Africa. Moreover, regional initiatives such as the African Mining Vision represent a fundamental departure in mineral governance. However, such initiatives will only bring development to the extent that they are owned by African governments and backed by local communities.
Résumé
Contrairement aux premières années d’indépendance où les États africains contrôlaient largement le secteur minier, les années 80 ont vu ces États réviser leurs codes miniers pour attirer du capital étranger. Ces réformes ont fortement diminué le pouvoir des États, ce qui a eu pour conséquence, soit leur « mutisme sélectif », soit leur retrait. Cependant, après trois vagues successives de ces réformes, le fossé entre les ressources naturelles et le développement durable a continué de s’élargir. Deux théories offrent une approche nuancée de la compréhension de l’évolution des codes miniers et de la gouvernance des ressources minières en Afrique : celle de la gouvernance et celle du développement piloté par l’État. Cet article soutient que l’État activiste, interventionniste fait un comeback dans la gouvernance des ressources minières à travers l’Afrique. De plus, les initiatives régionales telles que la Vision Minière Africaine représentent un démarrage fondamental pour la gouvernance des ressources minières. Cependant, de telles initiatives n’entraîneront de développement que si elles dépendent des gouvernements africains et sont soutenues par les communautés locales.