ABSTRACT
This paper presents evidence from two cases in Ghana (Agogo and Gushiegu) to examine why farmer–herder conflicts escalate into violence. It argues that aside from resource competition, and crop damage, there are multi-faceted and dynamic processes and factors involved. The cases show that such violent conflicts can be explained by a constellation of actors, politics, land access and citizenship contestations. Many actors are important in this escalation. Local citizenship discourses and framing of conflicts are intricately linked to struggles over access to land and resources through which actors mobilize for violence. Both farmers and herders see cattle owners, chiefs, politicians, local groups and government officials as responsible for mobilizing and inciting violence and clandestinely using politics and citizenship in access to resources. At the same time, farmer–herder conflicts generate internal struggles between those who have interests in cattle (herders/businessmen and chiefs/elders) and those who have no such interests (young first-comer “cattleless” farmers).
RÉSUMÉ
Cet article présente des preuves tirées de deux cas au Ghana (Agogo et Gushiegu) afin d'examiner les raisons pour lesquelles les conflits entre agriculteurs et éleveurs dégénèrent en violence. Il fait valoir qu'en dehors de la concurrence pour les ressources et des dommages causés aux cultures, des processus et des facteurs dynamiques aux facettes multiples sont impliqués. Les cas montrent que ces conflits violents peuvent être expliqués par une constellation d'acteurs, de politiques, de contestations pour l'accès à la terre et la citoyenneté. Plusieurs acteurs jouent un rôle important dans cette escalade. Les discours sur la citoyenneté locale et l'encadrement des conflits sont étroitement liés aux luttes pour l'accès à la terre et aux ressources par lesquelles les acteurs se mobilisent pour la violence. Aussi bien les agriculteurs que les éleveurs considèrent les propriétaires de bétail, les chefs, les politiciens, les groups locaux et les représentants du gouvernement comme les responsables de la mobilisation et de l'incitation à la violence, et de l'utilisation clandestine de la politique et de la citoyenneté pour avoir accès aux ressources. Dans le même temps, les conflits entre agriculteurs et éleveurs génèrent des luttes internes entre ceux qui ont des intérêts dans le bétail (éleveurs/ commerçants et chefs/aînés) et ceux qui n'en ont pas (jeunes agriculteurs primo-arrivants “sans bétail”).
Acknowledgements
I am grateful to Prof. Dr. Jürgen Scheffran and Dr. Papa Sow for reading drafts of this paper. I also want to thank Dr. WinCharles Coker for editing the paper.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.
Additional information
Notes on contributors
Kaderi Noagah Bukari
Kaderi Noagah Bukari (PhD) is a research fellow in the Department of Peace Studies, School for Development Studies, University of Cape Coast, Ghana. He has done extensive research work on conflict resolution, farmer-herder conflicts and ethno-political conflicts in Ghana.