Abstract
One of the interpretive problems in the study of the advent of pastoralism in East Africa has been the difficulty of distinguishing archaeological sequences of local hunter-gatherers with access to domestic stock or in the early stages of the adoption of herding, from those of in-migrating pastoralists with a subsistence strategy that may have included wild animals. Lack of knowledge of how these two interacting socioeconomic groups might be distinguished archaeologically impedes our better understanding of prehistoric hunter-gatherer interactions with pastoralists and the secondary adoption of food production. In this article, I use ethnoarchaeological observations among the historic Mukogodo hunter-gatherers and the pastoral Maasai of Kenya to propose a scheme of interpretive guidelines that may be used to distinguish archaeological sequences associated with different socioeconomic adaptations during the ‘Pastoral Neolithic’ in East Africa. My analysis shows that site features and subtle patterns in faunal assemblages can be useful in the identification and distinction of relevant sites, and in addressing some of the interpretive difficulties that archaeologists have encountered in the study of late Holocene archaeological sites in the region.
Un des problèmes interprétatives dans la discussion de l'apparition du pastoralisme a l'Afrique de l'Est a été la difficulté de distinguer les séquences archéologiques des communautés locales de chasseurs-cueilleurs, avec un certain accès à bétail domestique ou dans les phases initiales d'adoption de cette ressource, de celles des communautés pastorales immigrées dont leur subsistance peut aussi avoir intégrée des ressources sauvages. Le manque de distinction entre ces deux groups possiblement interactifs nous empêche de comprendre mieux comment les interactions entre des chasseurs-cueilleurs préhistoriques et des bergers préhistoriques, et aussi l'adoption de la production de nourriture, peuvent avoir été manifestées. Dans cet article, on emploie des observations ethnoarchéologiques parmi les chasseurs-cueilleurs récents Mukogodo et les communautés pastorales Masais du Kenya. On propose un schème interprétative qui peut être employé pour faire la différence entre des séquences archéologiques associées a des adaptations socio-économiques diverses durant le néolithique pastoral de l'Afrique de l'Est. L'analyse présentée ici montre que des caractéristiques des sites et des indicateurs faunistiques subtils peuvent être utiles pour l'identification et la distinction des sites relevants. On peut utiliser ces indicateurs pour discuter des interprétations des sites de l'Holocène tardif dans la région.