Abstract
In the Seine estuary, hunters, anglers, foragers, and naturalists chose to share their interests by getting involved in environmental awareness-raising measures. Based on 20 interviews, this work presents their motives for this involvement. A comparison is made of the ways in which they practice their pursuits and the methods used to convince the general public of the importance of preserving the natural environment. The analysis shows links between physical immersion in nature, evidence of the ‘savage mind’ at work, and the beliefs they try to share. These four hunter-gatherer activities help us to redefine what we mean by leisure, since they contribute to raising ecological and, therefore, political awareness.
Dans l’estuaire de la Seine, certains pratiquants de chasse, de pêche, de cueillette ou de naturalisme ont choisi de faire partager leur passion personnelle pour ces loisirs en animant des actions de sensibilisation à l’environnement. À partir d’un recueil d’entretiens, ce travail présente les motivations de ces passionnés pour s’engager dans ces actions prosélytes. Nous avons comparé leurs hobbys et les conceptions et méthodes qu’ils utilisent pour convaincre de l’importance de préserver la nature. L’analyse montre des liens entre l’immersion corporelle au cours des loisirs de nature, une pensée sauvage à l’œuvre et les convictions qu’ils cherchent à transmettre. Ces loisirs de prédation, invitent donc à reconsidérer la définition du loisir, puisqu’en contribuant à forger des convictions écologiques, ils forgent aussi des convictions d’ordre politique.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.
Financement
Cette étude a été menée au sein de la fédération de recherche CNRS SCALE, dans le cadre du programme PUBLIC, financé par le GIP Seine-Aval et coordonné par Sophie Allain (Chargée de recherche HDR, INRA).