Abstract
The use of pseudonyms was a common practice among the ever-growing number of women writers in the nineteenth century, although the elusive nature of the phenomenon makes it difficult to ascertain its importance and frequency. A comparative analysis of the discourse on authorship and identity in the personal writings of four women novelists and memoirists—George Sand, Marie d'Agoult, Delphine de Girardin, and the Comtesse Dash, all of whom adopted, at least temporarily, a masculine nom de plume—reveals conflicted and often contradictory representations of the pseudonymic figure. While some authors, like Sand, Agoult, and to a certain extent Girardin, clearly saw the pseudonym as a means to achieve literary legitimacy and agency, others like the Comtesse Dash remained under the “cover” of their pseudonyms, as they fell into a form of anonymity while struggling to make a name for themselves.
Keywords:
Notes
1Il semble que même les critères de recensement des femmes de lettres restent très variables: une décennie avant Alison Finch, Béatrice Slama a dressé un inventaire par ordre alphabétique, pour la seconde moitié du siècle, de 700 nouvelles femmes de lettres, uniquement pour les lettres P à Z. Ce répertoire ne comprend pas, précise Slama, « une bonne centaine de femmes qui ne publient que des textes non littéraires » (90).
2Mes italiques.
3Entré dans l’opposition lorsque que le chef du gouvernement provisoire, le général Cavaignac, impose la censure de la presse, Girardin est arrêté le 25 juin 1848, et écroué à la prison de la Conciergerie où il sera détenu pendant onze jours.
4George Sand dans Histoire de ma vie, fait allusion à son premier pseudonyme, Jules Sand, qu’elle dit avoir partagé avec Sandeau (IV: 107), et remarque que c’est à un autre homme, Henri Delatouche, qu’elle doit la composition de son propre nom de plume (IV: 108).
5Ces délais de publication étaient extrêmement fréquents lorsque les mémoires étaient publiés à titre posthume, ce qui fut le cas pour une grande majorité d’entre eux.
6Ce journaliste s’est systématiquement attaqué à d’autres personnalités de la scène littéraire, dont Émile et Delphine de Girardin, mais pour son pamphlet contre Dumas, qui lui intenta un procès, il fut condamné à six mois de prison (voir « Fabrique de médisance: Les Contemporains d’Eugène de Mirecourt »).