Abstract
This paper examines the effect of workers' remittances on economic growth in a sample of 39 developing countries using panel data from 1980–2004 resulting in 195 observations. A standard growth model is estimated using both fixed-effects and random-effects approaches. The empirical results show a significant overall fit based on the fixed-effects method as the random-effects model is rejected in statistical tests. Remittances have a positive impact on growth. Since official estimates of remittances used in our analysis tend to understate actual numbers considerably, more accurate data on remittances is likely to reveal an even more pronounced effect of remittances on growth.
Cet article examine l'impact des transferts monétaires effectués par les travailleurs migrants sur la croissance économique d'un échantillon de 39 pays en voie de développement, à partir de données de panel, constitué de 195 observations allant de 1980 à 2004. Deux modèles de croissance standard sont proposés afin d'analyser ces données empiriques, l'un basé sur un modèle à effets fixes, et l'autre sur un modèle à effets aléatoires. Les tests statistiques démontrent que le premier modèle est plus significatif que le second, ce qui suggère que les transferts monétaires effectués par les travailleurs migrants ont bien un impact positif sur la croissance économique du pays d'origine de ces derniers. Puisque les estimations officielles utilisées dans notre étude ont tendance à minimiser considérablement le volume de ces transferts, des données plus précises sont susceptibles de révéler un effet encore plus prononcé.
Notes
1. To avoid taking logarithms of 0 for some years for some countries, a constant 5 was added to all per capita remittance numbers. The countries that only reported $0 per capita for all or most periods were dropped from the sample.
2. Remittances are not much correlated with either polity or polity lagged one period. The correlation coefficient of remittances with polityt is − 0.01 and with polityt − 1 is +0.04.