Revaluing Construction: a holistic model

Abstract

How can progressive and significant change in the construction industry be achieved at a national policy level? Based on a series of international structured workshops of major stakeholders in five countries and further analysis, the connections between the driving/restraining forces to progress and the available actions are pinpointed. Stakeholders with the power to create momentum for change are identified and a general sequence of events is suggested that could progressively achieve significant progress. The analysis presented stresses the huge scope of construction at approximately 20% of gross domestic product (when the use or occupancy phase is included), the importance, but difficulty, of creating a consensual national vision, the potential of ‘covenantal’ as well as contractual relationships, together with the (currently) wasted opportunity to use information and knowledge progressively throughout the building life cycle. Longer-term implications for client-orientated training and education are introduced, together with the imperative of understanding and promoting the multiple, short- and long-term contributions that flow from construction. An over-arching ‘infinity’ model is presented with two distinctive features: it is broadly conceptualized towards root causes and the dependence of each area on others is highlighted. As such, it seeks to place familiar subjects in a new challenging context and, in particular, the dynamic linkage is stressed between (internal) industry improvement and the perceived (external) societal value of this contribution.

Comment peut-on amener l'industrie de la construction à évoluer de manière progressive et significative à un niveau politique national? Sur la base d'une série d'ateliers internationaux réunissant des intervenants majeurs de cinq pays et d'une analyse complémentaire, on a pu identifier les liens qui existent entre les forces qui entraînent et qui freinent le progrès et les actions disponibles. Cet article identifie les acteurs qui ont le pouvoir de donner un élan au changement et suggère une séquence générale d'événements qui pourraient permettre de progresser peu à peu mais de manière significative. L'analyse insiste sur l'importance du secteur de la construction qui représente environ 20% du PNB (lorsque la phase d'usage ou d'occupation est incluse), l'importance mais aussi la difficulté de créer une vision nationale consensuelle, le potentiel des liens formels et contractuels, sans oublier l'occasion perdue d'utiliser progressivement l'information et la connaissance pendant tout le cycle de vie du bâtiment. Les implications à plus long terme d'une formation et d'une éducation axées sur le client sont également présentées ainsi que la nécessité impérieuse de comprendre et d'encourager les multiples contributions à court et long terme qui découlent de la construction. L'auteur présente un modèle « infinité » très important avec deux caractéristiques distinctes: d'une part, il est conceptualisé au sens large en direction des causes profondes et, d'autre part, la dépendance de chaque zone par rapport aux autres est mise en lumière. En tant que tel, il cherche à placer des sujets familiers dans un nouveau contexte ambitieux et, en particulier, on insiste sur l'articulation dynamique entre l'amélioration (interne) de l'industrie et la valeur sociétale (externe) perçue de cette contribution.

Mots clés: performance de la construction, amélioration, comparaison internationale, politique nationale, réingénierie de la construction, réévaluation de la construction, changement structurel, valeur

Keywords:

• construction performance
• improvement
• international comparison
• national policy
• re-engineering construction
• Revaluing Construction
• structural change
• value

Acknowledgements

The author is very grateful to Lucinda Barrett for unstinting support at the workshops and in the development of the paper. The author also thanks those who enthusiastically took part in the workshops and gave willingly of their time and intellects. In each location the author was supported by a local co-organizer: Professor Colin Davidson in Montreal, Professor Fred Moavenzadeh in Boston, MA, Professor Tony Sidwell in Brisbane, and Dr Florence Ling in Singapore. Dr Angela Lee at Salford University played this role for the UK workshop. Without all this input and funding from the CIB, it would have been impossible to mount these events.