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“Impertinent structures”: a Breton's adventures in neo-Gothic Wales

Pages 134-147 | Published online: 03 Apr 2014
 

Abstract

This essay examines a series of unpublished letters written by a young Breton viscount, Hersart de La Villemarqué, during a tour of south Wales and south-west England in the autumn and winter of 1838–1839. La Villemarqué was part of a delegation invited by the Abergavenny Cymreigyddion Society, and his visit brought him into close contact with some of the leading lights of the Welsh cultural revival. Though frequently naïve and with a tendency to romanticise, La Villemarqué's detailed and intimate descriptions of the homes and characters of Lady Llanover, Lady Charlotte Guest and the Vivians of Swansea shed a new and fascinating light on the aspirations of this circle. This is, it is argued, an unusual and atypical Welsh “tour”, focused on interiors rather than landscapes, and drawn not so much to antiquities and ruins as to medievalist, neo-Gothic versions of the Welsh past.

Notes

1. La Villemarqué to his father, Bristol, 3 October 1838. “Cottages, ou chaumières avec un jardinet devant tout remplis de fleurs et d'arbustes grimpants qui montent le long des murs de la maison, festonnent les portes et les fenêtres [et] se jouent en mille façons charmantes à l'entour.” All citations come from transcriptions of largely unpublished letters made by Fañch Postic, with whom I am preparing an edition and translation. The originals are held in the archive of the Centre de Recherche et de Documentation de Littérature Orale, Manoir de Kernault, Finistère, and I am grateful to Fañch Postic, and to the La Villemarqué family, for permission to draw on this work in progress. See also Postic (Citation2001). The tour and its subsequent impact on La Villemarqué's work is discussed in Constantine (Citation2007, 145–163). His journey was recently retraced by a young Breton artist, Laurent Gontier, and an exhibition held at Kernault in 2009 explored both their responses. For further biographical material, see Gourvil (Citation1960) and La Villemarqué (Citation1926).

2. La Villemarqué to his father, Llanover, 5 October 1838.Oh! le beau pays, mon cher papa! ce sont, comme en Bretagne, des montagnes, des prairies, des vallées coupées de ruisseaux, de bois, de champs en culture; mais le paysage est plus grand, plus aéré, plus mouvant aussi; rien d'admirable comme le vieux château en ruines de Chepstow, qui domine et surveille le pays de Galles. Nous l'avons vu par le plus beau soleil du monde, les eaux qui coulent à ses pieds étincelaient, le ciel était chargé de quelques nuages épars, mais bleu et pur en général; c’était un tableau superbe.

3. For concise accounts of the Cymreigyddion activities, see Adams (Citation2011, 170–172) and Lord and Morgan-Guy (Citation2011, 254–255). The wider context to this process of national retrieval is analysed by Leerssen (Citation2006).

4. Letter from La Villemarqué to his father, Llanarth Court, 5 November 1838. “[J]e suis barde maintenant, vraiment barde! ‘barde titré’, et j'ai été reçu selon les anciens rites des V et VI siècles, qui se sont transmis jusqu’à nous.”

5. See, for example, Alexander (Citation2007); Simmons (Citation2011, Citation2001) and Fay (Citation2002). La Villemarqué's idiosyncratic Arthurian scholarship is nicely located within the French context by Glencross (Citation1995, 130–143). Welsh medievalism is a relatively underexplored field, but Martin Crampin is currently working on a Ph.D. at the University of Wales entitled “Pattern and Tradition: Medievalism in Welsh Visual Culture.”

6. He was the youngest child in a family of eight children, six of whom were girls. It is perhaps not irrelevant to recall here that the influential and strongly feminised version of Celtic literature that emerges from Renan's (Citation1854) essay on “La poésie des races celtiques” was in effect an extended review of Guest's Mabinogion and La Villemarqué's Poèmes des bardes Bretons du VIè siècle (1850). For a brief discussion of La Villemarqué and the feminine, see Constantine (Citation1996, 196–200); for wider related notions of domesticity and the interior in the nineteenth century, see Cohen (Citation2012).

7. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, Abercarn, 28 October 1838. “Je ne vous ai entretenu que des femmes, c'est que les hommes du monde que j'ai vus ici, sont assez insignifiants, en général.”

8. Christian-Karl-Josias von Bunsen (1791–1860), German scholar, archaeologist and diplomat, married Augusta Hall's elder sister Frances Waddington in 1817. They had 10 children (La Villemarqué reckoned 12) and were semi-resident in Llanover for the year, having come over for the first time since their marriage.

9. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, 28 October 1838.Lanover est un petit palais; on dirait de la demeure d'un prince d'Allemagne. Des statues, des tableaux, des appartements immenses et magnifiques, et vingt valets en livrée – à table, tous les jours, de la vaisselle plate, partout des armes, un parc d'une demi lieue de large, entouré d'une grille de fer [...] d'une lieu de tour, et au milieu de tout cela, des lords, de ravissantes ladies, des descendants des anciens princes gallois, des représentants des plus nobles familles d'Angleterre, et une châtelaine fesant les honneurs de son château avec une grâce, une dignité et une affabilité parfaite – voilà Lanover ces jours derniers.

10. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, 28 October 1838. “Le luxe anglais moderne dans tout son éclat.”

11. La Villemarqué to his father, Llanover, 5 October 1838. “[E]lle nous a fait un accueil charmant, tout cordial, tout breton; on eut dit qu'elle nous connaissait depuis un siècle [ … ] Ses allures simples et sans-gêne contrastent singulièrement avec ce qui l'entoure.”

12. La Villemarqué to his father, Llanover, 20 October 1838. “On n'en aurait pas eu davantage à la maison. J'en étais confus.”

13. La Villemarqué to his father, Llanover, 5 October 1838.d'un drap vert, à feuilles de chêne d'or; les panneaux du [parquet] sont vernis et dorés. Tout autour courent des sculptures festonnées aussi dorées; les draperies, les rideaux, les meubles sont de la plus grande richesse; l'ameublement est tout en chêne, comme le château, dans le goût du règne d'Elisabeth. Tout est or, velours, et marbre dans la salle, l'antichambre et le salon.

14. Some of them also, according to La Villemarque, spoke French. For the languages spoken during his visit, see Constantine (Citation2007, 157–158).

15. La Villemarqué to his father, 5 November 1838. “Si vous saviez quels efforts font ici et le peuple et l'aristocratie galloise pour conserver la vieille langue et les vieilles mœurs! c'est admirable! [ … ] on est bien loin de cela en Bretagne.”

16. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, 7 December 1838.Si je vous disais: je sors d'un château du onzième siècle où j'ai passé une nuit charmante dans une chambre à tapisserie à grands personnages, aux meubles gothiques, à fenêtres à petits carreaux aux vitraux coloriés où les rêves les plus poétiques sont venus voltiger autour de mon lit, vous me répondrez sans doute: vous rêvez encore mon cher frère – hé bien pas du tout; c'est une réalité. Près de Monmouth [...] on aperçoit au sommet d'une colline qui domine une rivière, un château flanqué de quatre tours, avec créneaux [...] et mâchicoulis, et pont-levis, et tout ce qui constituait il y a six cents ans un édifice de cette nature, que l'on pourrait prendre de très loin pour un château tant il est antique et qui ne date pourtant que d'hier.

17. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, 7 December 1838; “une faveur spéciale d'y être admis”.

18. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838; “élégant bateau à vapeur”. Steam boats had begun crossing the Severn at the Aust-Beachley passage from 1827; Newport Docks were still under construction when La Villemarqué sailed.

19. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838. “[U]n barde gallois qui a joué sur sa harpe pendant toute la route ses plus beaux airs nationaux.”

20. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838. “A most delightful property.”

21. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838. “Mr Harford nous dit: mon père a fait bâtir ces chaumières pour nos vieux serviteurs – cela m'a paru charmant.”

22. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838. “Avec cela il couche dans un lit en sapin, sans rideaux!”

23. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, 28 November 1838. “Je veux que mon fils ainé se nomme Arthur, et soit baptisé avec cette eau”. Neither of his sons was called Arthur.

24. For photographs, see http://www.alangeorge.co.uk/Dowlais_Town.htm. Accessed July 23, 2013.

25. La Villemarqué to his father, Dowlais, 22 December 1838.C'est maintenant Lady Charlotte Guest qui me donne l'hospitalité. Elle habite bien le plus affreux pays du monde! nous n'avons devant les yeux que d’épouvantables montagnes de charbon et de cendre, que les travaux de fer ont minées. L'air est chargé de brouillards et des nuages de fumée que les tuyaux des forges de Sir John Guest vomissent de toute parts.[ … ] La nuit toutes ces fournaises allumées à la ronde sont du plus magnifique effet; on dirait quatorze maisons en flammes. J'ai passé, hier soir, une heure à ma fenêtre, jouissant de ce spectacle extraordinaire [ … ] au bruit sourd et grinçant des machines, qui par moment semble s’éloigner et s’éteindre, puis se rapproche, gronde et mugit dans le flanc des montagnes, vous croiriez entendre les flots de la mer.

For visual (and some other textual) responses to the industrial sublime at Merthyr Tydfil and environs, see Lord (Citation1998, 9–33; 133–135).

26. Modern scholarship refers to Pedair Cainc y Mabinogi, “The Four Branches of the Mabinogi” for the “native” tales, but Guest's generic title for all the medieval prose texts, including the romances, has stuck. Her translations opened up the field of middle Welsh prose, stimulating scholarly and general interest. See Bromwich (Citation1986) and Davies (Citation1997, Citation2004).

27. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, London, 12 January 1839.Lady Charlotte a 27 ans; elle est grande; elle a les yeux et les cheveux noirs, un beau teint, de belles dents; si elle avait la bouche moins saillante et plus petite, je dirais qu'elle est jolie; [ … ] si sa physionomie n’était pas presque toujours impassible et calme, si son visage était moins régulier, moins uni, s'il s'animait au gré des émotions de son âme, je la trouverais charmante. Mais son âme est un lac, dont on ne peut voir le fond; je me trompe, il survient par moment des tourbillons, qui en mettent à nu les vases.

28. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, London, 12 January 1839. “Elle fut polie, mais froide et réservée [ … ] il y avait entre elle et moi, comme une muraille invisible.”

29. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, London, 12 January 1839.J'eus beau l'aider en ses travaux littéraires [ … ] corriger ses épreuves, la promesse que je traduirais en français ses romans gallois, que je parlerais d'elle, et longuement, dans mon livre sur le pays de Galles, que sais-je? toutes mes peines furent perdues. Lorsqu'enfin elle devint aimable et qu'elle me mit à l'aise, moi, je lui dis tout franchement, combien j'avais été gêné pendant les premiers jours après mon arrivée … ‘Mon dieu’, me répondit-elle, tout simplement aussi, ‘on avait tant parlé de vous que je vous jugeais différemment; maintenant je vois que vous êtes comme tout le monde.’ Voilà toute lady Charlotte. Voilà la vase du fond du lac; et les tourbillons sont fréquents.

30. The period is partially covered in Guest (Citation1950); see also Guest and John (Citation1989).

31. There were serious riots, and loss of life, in Merthyr in 1831. See England (Citation2010), who argues that memories of this event helped avoid further major conflict. See also Chase (Citation2010).

32. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, London, 12 January 1839. “Elle est toute dévouée à son mari. Elle affecte même de l’être.”

33. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, London, 12 January 1839.Elle a ici de grands succès: l'autre soir quelqu'un s'approche d'elle au moment où elle jetait les yeux sur de magnifiques portraits des plus belles ladies de londres du Book of beauty de 1829 et voyant qu'elle y manquait il lui dit: toutes les fées n'y sont pas; olwen la fée galloise y manque. Olwen est le nom d'une fée dont lady Charlotte a traduit l'histoire et un poète le lui a donné. Ce n’était pas une fée, reprit elle, c’était une Déesse.

34. Robinson's Domestic Architecture in the Tudor Style (1837) offers a detailed account of the building.

35. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, Pontypool, 22 January 1839.[E]nfin la salle s'ouvre, et tout ce que vous pouvez imaginer de plus somptueux, de plus élégant, du meilleur goût: – des sofas de satin verts à fleurs, des fauteuils de même, des meubles en bois des îles, une table en acajou, et sur cette table des éditions de luxe, des gravures, des ouvrages d'ivoire, de porcelaine de Sèvres, un vase de marbre blanc où des colombes boivent, des glaces peintes et dorées comme les glaces chinoises; contigüe à la salle, dont elle n'est séparée que par une porte vitrée, une serre pleine de plantes rares qui fleurissent en toute saison et dont la glace de la cheminée reproduisent l'effet délicieux, sans parler des tapis de prix qui couvrent le parquet, des draperies, des tentures, des rideaux de satin, de la même couleur que les fauteuils; au fond de la salle se trouve un piano et une harpe ....

36. Sans être parfaitement belle, elle a une taille élégante, des traits charmants et surtout un jeu de physionomie d'une douceur aussi maligne que son âme. Le lendemain, je la revis, sans êtreparée et cependant, quoiqu'avec une autre expression, non moins séduisante que la veille, je l'ai revue ainsi huit jours, et chaque jour, son âme vraiment belle s'est révélée de plus en plus à moi. – Je ne vous dirai pas le reste. – Oh! oui c'est bien le Cygne de la mer. (The “Swan” refers back to a fanciful derivation for Swansea.)

37. La Villemarqué to his sister, Justine de Kergos, Lannarth Court, 28 November 1838. “Jamais, sans doute, non jamais, je ne serai reçu, fêté, honoré comme je l'y suis chaque jour, et l'ai été déjà [...] c'est un enivrement qui date depuis deux mois.”

38. La Villemarqué to his sister, Camille du Laz, Pontypool, 22 January 1839.Il y avait un jeune prince breton qui aimait une princesse galloise, et qui aurait voulu l’épouser; mais cette princesse avait été changée en cygne, et devait rester cygne jusqu'au moment où le son de la première cloche chrétienne eût annoncé au monde la venue du messie. Or, la cloche n'a sonné que bien longtemps après leur mort.

39. For the notebooks, see Laurent's painstaking study (1989); for assessments of the Barzaz-Breiz, see Guiomar (Citation1992) and Blanchard (Citation2006).

40. See, e.g. Smith (of Penrhyn, Cyfarthfa, Cardiff and Castell Coch) (1988): “It is possible, however, to wonder in contemplating some of these romantic piles whether their architects had ever seen a genuine medieval building” (321–322).

41. Lord (Citation1998, 73) argues against the temptation to read such buildings “exclusively in terms of a flight from the less agreeable aspects of modern industrial life”.

42. Wordsworth's own engagement with the chivalric medieval is discussed in Fay (Citation2002, 78–98).

43. Cf. Rigney (Citation2008): “The house itself, both its architecture and its furnishings, were purposely designed by Scott to make of Abbotsford a site of memory” (77). Lowe's entire book makes a strong case for Meyrick's desperation to “belong”, through property and blood-line, to his version of the past. Note, too, Simmons's (Citation2001) claim that medievalism “encode[s] desire or a mourning for loss” (2).

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