Abstract
To facilitate better understanding of the environment and power structures in which sex work in Vietnam takes place, this study examined the sex workers' social and economic lives, their working environment, social relationships and presentation of self in everyday social contacts and interactions. Thirty in‐depth interviews and 14 focus groups were conducted with street‐based and venue‐based sex workers in the cities of Da Nang and Hanoi. Results show that sex workers live and work within a complex system involving multiple relationships. In any of these relations, women have limited power to protect their personal security and secure payment for services rendered. Economic hardship is a major problem facing street‐level sex workers and contributes to unsafe sexual practices. Venue‐based sex workers worry less about economic hardships as such, but frequently incur gambling debts. Women also reported incidents of abuse and experiences of social stigma. Although many women exhibited a strong desire to leave sex work, they found themselves trapped in the sex industry by the lack of alternative employment options. This study provides evidence that socio‐psychological factors must be addressed along with risky behaviours to promote women's well‐being and social integration.
Résumé
Afin d'améliorer la compréhension de l'environnement et des structures de pouvoir dans lesquels le commerce du sexe s'exerce au Vietnam, cette étude a examiné la vie sociale et économique des professionnelles du sexe, leur environnement professionnel, les relations sociales et la présentation de soi dans les interactions et les contacts sociaux de tous les jours. Trente entretiens en profondeurs et 14 groupes de discussion thématique ont été réalisés avec des professionnelles du sexe exerçant dans la rue ou dans des lieux de rencontre, dans les villes de Da Nang et de Hanoi. Les résultats montrent que les professionnelles du sexe vivent et travaillent au sein d'un système complexe de relations multiples. Dans ces relations, quelles qu'en soient le type, les femmes ont un pouvoir limité pour assurer leur sécurité personnelle et se garantir le paiement de leurs services. Les privations économiques sont un problème majeur auquel sont confrontées les professionnelles du sexe exerçant dans la rue et elles ont un impact sur les pratiques sexuelles non protégées. Ces préoccupations d'ordre économique sont moindres chez les femmes qui exercent leur activité dans des lieux de rencontre et qui en revanche contractent souvent des dettes de jeu. Les participantes ont également déclaré être l'objet d'abus et de stigmatisation sociale. Bien que beaucoup d'entre elles aient exprimé un puissant désir d'arrêter de se prostituer, elles ont également fait part du sentiment d'être prises au piège du commerce du sexe du fait de l'absence d'autres possibilités d'emplois.
Cette étude apporte la preuve que les facteurs socio‐psychologiques doivent être pris en compte parallèlement aux comportements à risque afin de promouvoir le bien‐être et l'intégration sociale des femmes.
Resumen
Para poder entender mejor el ambiente y las estructuras de poder en las que ocurre el trabajo sexual en Vietnam, en este estudio analizamos las vidas de las trabajadores sexuales desde un punto de vista social y económico, su ambiente de trabajo, las relaciones sociales y cómo se presentan ellas mismas en cuanto a los contactos y las interacciones sociales de cada día. Se llevaron a cabo treinta entrevistas exhaustivas y 14 grupos de discusión con trabajadoras sexuales que ejercen en la calle y en clubes en las ciudades de Da Nang y Hanoi. Los resultados indican que las trabajadoras sexuales viven y trabajan dentro de un complejo sistema que implica muchas relaciones. En cualquiera de estas relaciones, las mujeres tienen un poder limitado para proteger su seguridad personal y garantizar que sean remuneradas por los servicios prestados. El principal problema al que se enfrentan las trabajadoras sexuales que ejercen en la calle son las dificultades económicas lo que contribuye a que adopten prácticas sexuales poco seguras. Las trabajadoras sexuales que ejercen en clubes no se preocupan tanto de las dificultades económicas pero con frecuencia contraen deudas de juego. Las mujeres también informaron que habían sufrido abusos y estigma social. Aunque muchas mujeres mostraron que deseaban mucho dejar el trabajo sexual, se encontraban atrapadas en la industria sexual por la falta de opciones alternativas de empleo. En este estudio demostramos que deben abordarse los factores socio‐psicológicos además de las conductas de riesgo para fomentar el bienestar y la integración social de estas mujeres.
Acknowledgements
This research was funded by the United Nations Population Fund (UNFPA) through World Vision International, Vietnam.