Abstract
This study explores type identities among rural and urban slum women on antiretroviral therapies who become pregnant. Narrative structuring was chosen to develop type narratives that illustrate how rural and urban women handle their HIV-infection and how they reason and decide about PMTCT-adherence during pregnancy and childbirth. Women in rural areas described their lives as ‘secure and family controlled’. This gave the women security and predictability in life, but also meant that it was difficult to keep secrets about HIV infection. For women in the urban slum area the narratives were a tale of the uncertain and hard to predict reality in the slum, but also about self-reliance and decisiveness. They portrayed themselves as ‘vulnerable and striving to survive’ thus managing a tough situation without long-term solutions. We conclude that pregnancy poses different social challenges in rural and urban areas affecting how women choose to manage their adherence to PMTCT, which is also affected by HIV stigma and lack of disclosure.
Cette étude explore les profils type de femmes vivant dans des zones rurales et dans des bidonvilles urbains, et qui deviennent enceintes alors qu'elles sont sous traitement antirétroviral (TAR). La structure narrative a été choisie pour développer des récits de deux types illustrant comment les femmes vivant en zones rurales ou urbaines font face à leur séropositivité au VIH, et comment elles raisonnent et prennent des décisions concernant l'adhésion à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME), pendant la grossesse et l'accouchement. Les femmes des zones rurales ont dépeint leurs vies comme «sûres et contrôlées par la famille». Cette situation leur garantissait une certaine sécurité et les moyens de se projeter dans la vie, mais signifiait aussi qu'il leur était difficile de préserver la confidentialité sur les questions en rapport avec le VIH. En ce qui concerne les femmes vivant dans les bidonvilles, les récits sont des contes de l'incertitude et de la difficulté quant à la possibilité de prédire la réalité de leur environnement, mais aussi leur autonomie et leur détermination. Ces femmes se sont décrites comme «vulnérables et se démenant pour survivre», par conséquent comme devant gérer une situation difficile sans solutions sur le long-terme. Nous concluons que la grossesse présente différents défis sociaux dans les zones rurales et urbaines, qui ont un impact sur les choix des femmes dans leur gestion de l'adhésion à la PTME, elle-même influencée par le stigma du VIH et le non dévoilement de la séropositivité.
En este estudio analizamos las identidades de tipo, con respecto a los tratamientos con antirretrovirales, de mujeres de zonas rurales y barriadas urbanas que se quedan embarazadas. Seleccionamos una estructura narrativa para desarrollar dos tipos de relatos que ilustrasen el modo en que las mujeres de zonas rurales y urbanas afrontan la infección del VIH y cómo razonan y deciden sobre el cumplimiento con la prevención de la transmisión del VIH de madre a hijo durante el embarazo y el parto. Las mujeres de zonas rurales describieron que sus vidas eran ‘seguras y controladas por la familia’. Este aspecto proporcionaba a las mujeres una sensación de seguridad y hacía que sus vidas fueran más predecibles, pero también significaba que era difícil guardar secretos sobre la infección con el virus del sida. Los relatos de las mujeres de barriadas urbanas eran historias de incertidumbres y una realidad difícil de predecir, pero también presentaban confianza en sí mismas y poder de decisión. Se describían como ‘vulnerables y luchando para sobrevivir’ a la vez que sobrellevaban una situación dura sin soluciones a largo plazo. Concluimos que el embarazo plantea desafíos sociales diferentes en zonas rurales y urbanas, lo que afecta al modo en que las mujeres eligen cumplir con las medidas para prevenir la transmisión del VIH de madre a hijo. Al mismo tiempo este modo de elegir también está influido por el estigma del sida y la falta de divulgación.
Acknowledgements
The authors would like to thank the women on PMTCT and the staff of the Kibera Community Health Centre and Busia Child Survival Project who made this project possible. Special thanks to the Funyula and Samia district health management teams for their support during data collection. This study was funded by SAREC, the research division of Sida, the Swedish International Development Cooperation Agency.