Lived experiences of street-based female sex workers in Kathmandu: implications for health intervention strategies

Abstract

The lived experiences of women sex workers illustrate that sex work is frequently a manifestation of limited access to education, resources and jobs due to violence, oppression and patriarchy. However, some Nepalese sex workers reconstitute sex work as a viable form of work that provides food and shelter for their families and allows fulfillment of their duties as mothers. Through a culture-centred approach to research, which emphasis the voices of the marginalised and their own articulations of how marginalised spaces are negotiated, this paper offers an entry point to locating sex workers as active participants in their day-to-day lives. Thirty-five in-depth, semi-structured interviews were conducted with street-based female sex workers. Thematic analysis revealed the following three themes: (1) surviving through sex work, (2) financial security in sex work and (3) surviving sex work stigma. These findings have implications for health promotion involving members of this population. Lived experiences illustrate the need to move away from traditional, top-down, linear behaviour-change health campaigns to reconstitute health interventions within a participatory bottom-up approach that includes the voices of participants and is situated within their own context and needs.

Frecuentemente, las vivencias de las sexoservidoras demuestran que el trabajo sexual constituye una manifestación del poco acceso que tienen a la educación, a los recursos y al empleo, debido a razones relacionadas con la violencia, la opresión y el patriarcado. Sin embargo, algunas sexoservidoras nepalesas han transformado el trabajo sexual en una forma de empleo viable, que les permite brindar alimentos y vivienda a sus familias, así como cumplir con sus obligaciones como madres. A través de la aplicación de una metodología centrada en la cultura, en las voces de las marginadas y en sus opiniones respecto a cómo son negociados los espacios marginados, el presente artículo brinda un acercamiento a la construcción que considera a las sexoservidoras como participantes activas de su vida cotidiana. En este sentido, se realizaron 35 entrevistas a profundidad, semiestructuradas, con sexoservidoras de la calle. Los resultados del análisis temático de las mismas mostraron los tres aspectos siguientes: (a) la supervivencia a través del trabajo sexual; (b) la seguridad económica resultante del trabajo sexual; y (c) la supervivencia del estigma asociado al trabajo sexual. Tales resultados conllevan implicaciones para la promoción de la salud entre esta población. Las vivencias de las sexoservidoras dan cuenta de que es necesario superar las campañas tradicionales, verticales, lineales, orientadas al cambio de comportamiento, a fin de transformar las intervenciones de salud imprimiéndoles un enfoque participativo, de abajo hacia arriba, que incluya las opiniones de las participantes, permitiendo que dichas intervenciones se realicen en el contexto y según las necesidades de las sexoservidoras.

L'expérience vécue des travailleuses du sexe montre que leur activité est fréquemment une conséquence de l'accès restreint à l'éducation, aux ressources et à l'emploi, lui-même dû à la violence, à l'oppression et au patriarcat. Cependant, au Népal, certaines de ces femmes transforment leur activité en une forme viable de travail qui leur permet d'obtenir nourriture et logement pour leur famille et d'accomplir leur devoir de mères. À travers une approche de recherche centrée sur la culture qui met l'accent sur la voix des marginalisés et leurs propres descriptions de la façon dont les espaces marginalisés sont négociés, cet article offre un point d'entrée dans le processus d'identification des travailleuses du sexe en tant que participantes actives à leur vie quotidienne. Trente-cinq entretiens en profondeur et semi-structurés ont été conduits avec des travailleuses du sexe exerçant dans la rue. L'analyse thématique a fait émerger les trois thèmes suivants: (a) la survie grâce au travail du sexe; (b) la sécurité financière liée au travail du sexe; et (c) la survie au stigma lié au travail du sexe. Ces résultats ont des implications pour les campagnes de promotion de la santé qui ciblent cette population. Les expériences vécues illustrent la nécessité de se distancer des campagnes de promotion de la santé traditionnelles, de haut en bas et linéaires, qui sont axées sur les changements comportementaux, afin de repenser les interventions en santé dans une approche participative de bas en haut, faisant entendre la voix des participantes et se définissant par rapport à leur contexte et à leurs besoins.

Keywords::

• female sex work
• mothering
• sex work
• social exclusion
• Nepal

Notes

^1. Less than US$2 may seem like a small incentive, but 150 Rupees equates to two-thirds of the daily wage in Nepal. According to the United Nations Development Program's Human Development Report 2013, the gross national income in Nepal is US$1137 per person per year (US$3.11 per day).