Abstract
How does one make a narrative of the technique that is not limited to a narrative about the technique? This is the whole point of Véronique Taquin’s trilogy. Fiction is first and foremost a fabrication (from Latin fingere). As such it gains a form of reality that nothing can deny, well-illustrated by the literary device of Veronique Taquin’s first novel: Vous pouvez mentir. This article seeks to highlight the overall fictional device used of a fiction within a fiction that employs, and is affected by, mass media technology. But a narrative of narratives is nothing more than a new narrative. It has no other effect than to vary the intents and the voices.
Notes on contributor
Jacques Athanase Gilbert is a professor of Comparative Literature at the University of Nantes. His research centers on literature, philosophy, and anthropology, with a special interest in digital humanities. He is the co-founder of the journal Études digitales. He is also a writer.
Notes
1 Le terme de visée, du latin visum, traduit l’évidence de ce qui se place sous les yeux. Il existe des dispositifs techniques de visée qui orientent la vue vers un objectif ou une cible. La visée est aussi l’intention, ce que vise l’ego après sa réduction phénoménologique. L’ensemble de l’article se réfère au premier usage principalement mais il envisage le second comme l’ensemble de ce qui est visé dans l’interaction des visées techniques et des décalages temporels qu’elles produisent : le récit.
2 Taquin, Véronique. Un roman du réseau. Paris: Hermann, 2012.
3 Bartleby ou les hommes au rebut. Dir. Véronique Taquin. Sépia Production, 1993.
4 Deleuze, Gilles. Proust et les signes. Paris: PUF, 2003.
5 Borges, J.L. Fictions. Trans. Roger Caillois, Nestor Ibarra, and Paul Verdevoye. Paris: Gallimard, coll. “Folio,” 1974.
6 Si le Crétois dit : « tous les Crétois sont des menteurs », dit-il la vérité ?