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Canadian Journal of Remote Sensing
Journal canadien de télédétection
Volume 38, 2012 - Issue 4
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Research Article

The next 40 years of remote sensing in Canada

&
Pages 528-533 | Received 05 Oct 2011, Accepted 16 Feb 2012, Published online: 04 Jun 2014
 

Abstract

While the impetus for the development of sensors for Earth observation (EO) originated primarily in the world wars and although the first weather and cloud observing satellite was launched in 1960, the modern field dates its beginning to the launch of Landsat in July, 1972. The Earth Resources Technology Satellite (ERTS) was the first Earth-observing satellite to be launched with the express intent to study and monitor our planet's landmasses. The lift-off was preceded by several years of experimentation and technology development in the United States (http://landsat.gsfc.nasa.gov/about/history.html) and in Canada by program planning and organizational developments. Between 1962 and 1970, Lawrence Whitaker (Larry) Morley of Energy, Mines, and Resources (now Natural Resources Canada) and Ensley Allen (Lee) Godby of the National Research Council promoted the establishment of the Canada Centre for Remote Sensing (CCRS), (http://www.oars.on.ca/honorary/morley.php). These efforts came to fruition on 16 February 1971 when the establishment of CCRS was approved by the Government of Canada.

Since its establishment, CCRS and its staff have created a remarkable record of accomplishments in technology, science, applications, industrial development, international cooperation, and in numerous other areas (Bancroft and Thormodsgard, 2011). Thus, the last 40 years may be considered a success that far exceeded the expectations the people involved had at the beginning. The growth of EO in Canada – in the government (establishment of the Canadian Space Agency, increased use of remote sensing in various departments of the federal and provincial governments), industry (establishment and (or) growth of companies providing hardware, software, data, and services), and academia – can to various degrees be traced to the pioneering and “missionary” work carried out by CCRS.

The 40th anniversary of CCRS was celebrated during 2011 through several events. While looking back can be immensely satisfying, a hallmark of the EO community – and an important reason for the successes to date – has been the desire to look forward, to plan for the future, and to anticipate as well as respond to challenges in technology and applications that may arise. Such perspectives have stimulated and guided CCRS, its staff, and other Canadians involved in the EO field. It is with these considerations in mind that a special session, a “fireside chat”, was organized for the 32nd Canadian Symposium on Remote Sensing which took place in Sherbrooke, Quebec, in conjunction with the 14th Congress of L'Association québécoise de télédétection. The session was titled “Les prochain 40 ans de télédétection / The next 40 years of Remote Sensing in Canada”, and was organized as a panel with five participants representing various components of the EO community:

  • Douglas Bancroft, Director General of CCRS (2010–present);

  • Edryd Shaw, CCRS Director General (1995–2001);

  • Savi Sachdev, Director General Space Utilization, Canadian Space Agency;

  • Pierre Vincent, Executive Vice-President, VIASAT GeoTechnologies; and

  • Pham Van Cu, Director of International Centre for Advanced Research on Global Change, Hanoi, Vietnam.

It is difficult to imagine that the original expectations for EO in Canada could have anticipated the eventual achievements in detail and specificity. This is in part because these depended on the concurrent developments in not only technologies regarding sensors, computers, and communications, but also on the growing need for objective and timely information regarding the status and changes of the Earth whose fragility and vulnerability we have increasingly become aware of. Yet, thinking about and planning for the future is an indispensable component of a field that relies on complex technologies with sometimes long life cycles. It can also be intellectually stimulating and yield useful insights.

To help focus the discussion, questions were framed in advance for panel members to prepare their remarks. This note contains a synthesis of their views and contributions regarding the identified topics.

Bien que l'impulsion à la base du développement des capteurs d'observation de la Terre (OT) ait pris sa source lors des dernières guerres mondiales et, bien que le premier satellite pour les besoins météorologiques et d'observation des nuages ait été lancé en 1960, on considère que les débuts de la télédétection contemporaine remontent au lancement de Landsat, en juillet 1972. Le satellite ERTS (Earth Resources Technology Satellite) a été le premier satellite d'observation de la Terre à être lancé dans le but précis d'étudier et de faire le suivi des masses terrestres de notre planète. Le lancement avait été précédé par de nombreuses années d'expérimentation et de développement technologique aux États-Unis (http://landsat.gsfc.nasa.gov/about/history.html) et, au Canada, par des efforts de planification de programmes et de développement organisationnel. Entre 1962 et 1970, Lawrence Whitaker (Larry) Morley d'Énergie, Mines et Ressources (devenu depuis Ressources naturelles Canada) et Ensley Allen (Lee) Godby du Conseil national de recherche ont fait la promotion de la mise en place du Centre canadien de télédétection ou CCT (http://www.oars.on.ca/honorary/morley.php). Ces efforts ont porté fruit le 16 février 1971, lorsque la création du CCT a été approuvée par le Gouvernement du Canada.

Depuis sa mise en place, le CCT et son personnel ont produit une série remarquable de réalisations dans les domaines des technologies, de la science, des applications, du développement industriel, de la coopération internationale et dans de nombreux autres secteurs d'activité (Bancroft and Thormodsgard, 2011). Ainsi, les 40 dernières années peuvent être considérées comme un succès qui a largement dépassé les attentes que les personnes intéressées avaient au départ. Le développement de l'observation de la Terre au Canada - au sein du gouvernement (création de l'Agence spatiale canadienne, utilisation croissante de la télédétection dans divers ministères des gouvernements fédéral et provinciaux), dans l'industrie (création et/ou croissance des compagnies fournissant des équipements, des logiciels, des données et des services) et dans le milieu académique - peut être associé à divers degrés au travail de pionnier et de ‘missionnaire' réalisé par le CCT.

Le 40e anniversaire du CCT a été célébré au cours de l'année 2011 par le bais de divers évènements. Bien qu'un regard vers le passé puisse être source d'une grande satisfaction, une caractéristique dominante de la communauté d'observation de la Terre - et une raison primordiale des succès réalisés à ce jour - a été le désir de regarder vers l'avant, de planifier pour le futur et d'anticiper de même que de répondre aux défis à venir au niveau des technologies et des applications. De telles perspectives ont stimulé et guidé le CCT, son personnel et les autres Canadiens travaillant dans le domaine de l'OT. C'est avec ces considérations à l'esprit qu'une session spéciale, une ‘table ronde', a été organisée lors du 32e Symposium canadien sur la télédétection qui s'est tenu à Sherbrooke, Québec, conjointement avec le 14e Congrès de L'Association québécoise de télédétection. La session, dont le thème était ‘Les prochains 40 ans de la télédétection au Canada / The next 40 years of Remote Sensing in Canada', a été organisée sous forme de panel avec cinq participants représentant divers secteurs de la communauté d'OT :

  • Douglas Bancroft, directeur général, CCT (2010-aujourd'hui)

  • Edryd Shaw, directeur général, CCT (1995–2001)

  • Savi Sachdev, directeur général, Utilisation de l'espace, Agence spatiale canadienne

  • Pierre Vincent, vice-président exécutif, VIASAT GeoTechnologies

  • Pham Van Cu, directeur, International Centre for Advanced Research on Global Change, Hanoï, Viêt Nam

Il est difficile d'imaginer que les attentes originales pour l'OT au Canada puissent avoir anticipé les réalisations éventuelles en détail et de façon spécifique. Ceci est dû en partie au fait que ces dernières dépendaient des développements parallèles non seulement au niveau des technologies concernant les capteurs, les ordinateurs et les communications, mais également des besoins croissants en matière d'information objective et à jour sur le statut et les changements de la Terre dont la fragilité et la vulnérabilité sont devenues de plus en plus des sujets de préoccupation. Par contre, le fait de s'interroger et de planifier pour le futur constitue une composante indispensable pour un domaine qui repose sur des technologies complexes et caractérisées à l'occasion par des cycles de vie de longue durée. Cela peut également s'avérer intellectuellement stimulant et donner des connaissances utiles.

Pour orienter la discussion, des questions ont été préparées à l'avance pour aider les membres du panel à préparer leurs remarques. Cette note présente une synthèse de leurs opinions et de leurs contributions quant aux sujets proposés.

[Traduit par la Rédaction]

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