Mental health matters too: Gynaecological symptoms and depression in South Asia

Abstract

The intersection of reproductive and mental health, though extensively studied in developed countries, has rarely been researched in developing countries, particularly in South Asia. This article examines the intersection of gynaecological symptoms and depression, focusing on the South Asian region. Depression is one of the most common and most disabling disorders worldwide. This article reviews the evidence of the high prevalence of depression in women in South Asia. Gynaecological symptoms, in terms of self-reported complaints such as vaginal discharge, are among the most commonly cited health problems in women in South Asia. Although much earlier research assumed this symptom to be indicative of reproductive tract infections, recent studies show considerable discordance between symptoms and actual disease. Depression typically presents in the form of medically unexplained physical symptoms. Rates of depression are high in women attending gynaecological clinics and qualitative studies demonstrate a strong relationship between vaginal discharge, weakness, psychosomatic symptoms and psychosocial stress. Part of the aetiology of ‘medically unexplained’ vaginal discharge may be that it is a somatic idiom for depression and psychosocial distress. We therefore call for the development of more flexible models of reproductive health care and research which incorporate both physical symptoms and their psychosocial contexts.

Résumé

L'intersection de la santé genesique et mentale, bien qu'elle ait été abondamment étudiéé dans les pays développés, a rarement fait l'objet de recherches dans les pays en développement, particulièrement en Asie du Sud. Cet article examine l'intersection des symptomes gynécologiques et de la depression, principalement en Asie du Sud. La depression est Fun des troubles les plus frequents et les plus invalidants dans le monde. L'article montre que la depression est fréquente chez les femmes en Asie du Sud. Les symptômes gynécologiques, du point de vue des troubles signalés par les patientes elles-mêmes, par exemple les pertes vaginales, sont parmi les problèmes de santé les plus souvent cites chez les femmes d'Asie du Sud. Des recherches plus anciennes supposaient que ce symptôme dénotait des infections de l'appareil reproducteur, mais des études récentes montrent des discordances considérables entre les symptomes et la maladie réelle. La depression se présente de manière classique sous la forme de symptomes physiques inexpliqués par la médecine. Les taux de depression sont élevés chez les femmes fréquentant les dispensaires gynécologiques et les etudes qualitatives démontrent une forte relation entre les pertes vaginales, la faiblesse, les symptomes psychosomatiques et les tensions psychosociales. Il est possible qu'une partie de l'étiologie des pertes vaginales “sans explication médicale” soit une expression somatique de la depression et la détresse psychosociale. Nous demandons donc la mise au point de modélos de soins de santé génésique plus souples qui incluent aussi bien les symptômes physiques que leurs contextes psychosociaux.

Resumen

Poco se ha investigado la intersección de la salud reproductiva con la salud mental en los países en desarrollo, particularmente en el Asia Meridional. Este articulo examina la intersección de los síntomas ginecológicos con la depresión, con enfoque en la región del Asia Meridional. Este artículo revisa los indicios de una alta prevalencia de depresión en mujeres en el Asia Meridional. Los sintomas ginecológicos, tales como el flujo vaginal que son reconocidos por las mujeres mismas, están entre los problemas de salud de la mujer más citados en dicha región. Al contrario de investigaciones anteriores que relacionaron este sintoma con infecciones del aparato reproductor, estudios más recientes revelan una discordancia considerable entre los síntomas y le enfermedad. La depresión típicamente se presenta como sintomas físicos que carecen de una explicatión médica. La incidencia de depresión es alta en mujeres que se atienden en clínicas ginecológicos, y estudios cualitativos demuestran una fuerte relación entre el flujo vaginal, la debilidad, lso síntomas sicosomáticos y la tensión sicosocial. El flujo vaginal podría ser una señal somática de depresión y angustia sicosocial. Podemos, por lo tanto, hacer un llamado a la creación de modelos de atención en salud reproductiva más flexibles que incorporan tanto los síntomas físicos sus contextos sicosociales.