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Résumé
Il est évident qu'il subsiste encore de grandes lacunes dans notre connaissance des processus physiologiques fondamentaux qui interviennent dans la production des oeufs. Cependant, faute de comprendre pleinement ces processus, la plupart des méthodes d'élevage restent empiriques. Quelle que soit leur efficacité à court terme, ces méthodes ne représentent pas une base satisfaisante à long terme pour l'industrie.
L'étude du métabolisme du calcium constitue sans doute le domaine de recherche le plus utile. Cet élément parait si intimement lié à la régulation de l'activité de reproduction qu'il peut affecter tant le déclan element et le développement de la maturation du follicule ovarien que la solidité de la coquille. Il intervient donc dans le nombre aussi bien que dans la qualité des oeufs produits.
Il semble que l'on tienne peu compte de l'effort énorme imposé aux mécanismes physiologiques, normalement impliqués dans le métabolisme du calcium, par la demande d'oeufs de plus en plus nombreux et de coquilles plus épaisses: en terme de biologie animale, ces deux objectifs semblent diamétralement opposés.
On ne connait pas de façon certaine ce qui gouverne le taux de production d'oeufs pendant la periode de ponte. On considère généralement que la longueur d'un cycle (et de là le taux de ponte) est côntrolé par les méchanismes de libération de LH, indépendamment de la maturation folliculaire. On discute d'une autre éventualité, à savoir que la vitesse de maturation folliculaire soit le facteur limitant. Il est important que cette question soit résolue.