The interdependence of mobility and faith–an introduction

Abstract

The introduction to the special issue draws together theoretical and analytical strands that run through the four papers. As the four papers illustrate, devotion and mobility, belief and trajectory, go hand in hand. The main argument is that the religious movements discussed in this special issue are not local phenomena attempting to transcend fixed boundaries: they are transcendence, in the sense that they always are (and have been) part of the border land between global and vernacular, modern and traditional. They are not at the border: they are the border. Concepts such as mobility, postcoloniality and translocality are being discussed, which in turn lead to a problematization of concepts such as “Africa” and “Diaspora”. A second strand that combines the various papers is that trajectories along which religious practitioners travel are not nicely established routes, rather these are constantly “interrupted”; travellers move between localities, hopping from one hub to another. Such an approach allows a focus on networks and concrete interactions; and it destabilizes the assumed homogenous tracts along which Africans (or Pentecostalists) venture into the world “out there”.

L'introduction de ce numéro spécial resserre les enjeux théoriques et analytiques qui traversent ces quatre textes. Ces textes montrent que dévotion et mobilité, croyance et trajectoire vont de pair. L'argument principal en est que les mouvements religieux étudiés ici ne constituent pas des phénomènes locaux qui cherchent à transcender les frontières établies. Ces mouvements religieux sont eux-mêmes la transcendance en ce sens qu'ils sont toujours (et ont toujours été) une partie de l'espace limitrophe entre le global et le vernaculaire, le moderne et le traditionnel. Ils ne sont pas à la frontière: ils sont la frontière. La discussion de concepts tels que ceux de mobilité, postcolonialisme et translocalité entraîne la problématisation de concepts comme « Afrique » et « diaspora ». Une seconde perspective que partagent ces différentes contributions est que les trajectoires des praticiens religieux ne suivent pas des routes bien tracées, mais plutôt des routes constamment « interrompues » : les voyageurs se déplacent entre des localités, en passant d'un centre à un autre. Une telle approche permet de mettre l'accent sur les réseaux et les interactions concrètes et elle ébranle l'homogénéité supposée des voies que les Africains (ou les Pentecôtistes) empruntent pour s'aventurer vers le monde de « là-bas ».

Acknowledgements

Early versions of the papers collected here were presented at the International Colloquium on Religion and Mobility in Africa and in the African Diaspora, 11–12 December 2009, Tervuren, Belgium. The authors wish to acknowledge the Research Foundation Flanders (FWO-Vlaanderen), the Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) and the Belgian Association of Africanists for their financial assistance, and the Royal Museum for Central Africa in Tervuren for hosting the event.

Notes

^1. Email: [email protected]

^2. Email: [email protected]

Additional information

Notes on contributors

Steven van Wolputte

1  1. Email: [email protected]

Anne Mélice

2  2. Email: [email protected]