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Abstract
This retrospective study characterizes the findings from the 80 highest blood alcohol concentrations (BACs) determined at the Centre of Forensic Sciences (Toronto, ON) in suspected impaired drivers between 1988 and 2007. Blood and serum samples were analyzed for ethanol and other volatiles by headspace gas chromatography with flame ionization detection. The mean BAC for drivers (n = 70) was 428 ± 44 mg of alcohol in 100 mL of blood (mg/100 mL) (range: 382–570 mg/100 mL). The mean serum alcohol concentrations (SAC) for drivers (n = 10) was 532 ± 103 mg/10 mL (range: 445–764 mg/100 mL). Incidental concentrations of acetone (n = 22), isopropanol (n = 3), and methanol (n = 2) were detected in some cases. The occurrences were examined for the time of day, day of week, reason for police involvement, as well as characteristics and observations of the individual either operating or in care or control of the motor vehicle. When available, hospital analyses (n = 10) and breath tests (n = 2) were also examined in comparison to the laboratory blood or serum analysis. The SACs and BACs reported in this study are sufficient to cause death in non-tolerant individuals and indicate that these drivers possessed significant tolerance to the central nervous system depressant effects produced by alcohol.
Résumé
La présente étude rétrospective analyze les résultats des 80 taux d'alcoolémie (TA) les plus élevés déterminés au Centre des sciences judiciaires (Toronto) de 1988 à 2007 chez des personnes soupçonnées de conduite avec facultés affaiblies. Des échantillons de sang ou de sérum ont été analysés par chromatographie en phase gazeuse avec échantillonneur à espace libre couplée à de la détection par ionization de flamme pour y déceler la présence d'éthanol et d'autres substances volatiles. Le TA moyen chez les conducteurs (n = 70) était de 428 ± 44 mg d'alcool pour 100 ml de sang (mg/100 ml) – étendue de 382 à 570 mg/100 ml –, tandis que le taux sérique d'alcool (TSA) chez les conducteurs (n = 10) était de 532 ± 103 mg/100 ml – étendue de 445 à 764 mg/100 ml. Des concentrations négligeables d'acétone (n = 22), d'isopropanol (n = 3) et de méthanol (n = 2) ont été détectées dans certains cas. Les incidents ont été analysés en fonction du moment de la journée et du jour de la semaine où l'intervention policière a eu lieu, du motif de celle-ci et des caractéristiques de la personne au volant du véhicule automobile. En outre, les analyses réalisées à l'hôpital (n = 10) et les alcootests (n = 2) accessibles ont été comparés aux analyses sanguines ou de sérum en laboratoire. Les TSA et les TA recensés dans la présente étude sont suffisants pour causer la mort de personnes qui n'ont pas développé de tolérance à l'alcool et indiquent donc que ces conducteurs avaient acquis une tolérance considérable aux effets dépresseurs de cette substance sur le système nerveux central.
Acknowledgements
The authors would like to thank Amy Peaire and Marc Pelletier.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the authors.
Notes
** Presented at the 57th Annual Meeting of the Canadian Society of Forensic Science, December 2010