The simplicity of politicians' personalities across political context: An anomalous replication

Abstract

Modern politics is becoming increasingly personalized. The personal qualities of political candidates, in fact, account for a considerable amount of the variance in the candidate preference of voters, often more than the political issues in their electoral programs. Despite the emphasis that both the media and campaign leaders place on the ways in which the personalities of politicians are portrayed, people tend to view the personalities of politicians in remarkably simple ways. Here we show that, although people tend to use five personality dimensions to characterize their own personalities, they rely upon only two dimensions to characterize the personalities of politicians. This finding holds across countries (i.e., Italy and the US), and across political figures (i.e., Prodi and Berlusconi in Italy, and Bush and Kerry in the US). The two factors obtained from evaluations of Prodi, Berlusconi, and Kerry were respectively a blend of Energy/Extraversion and Openness and a blend of Friendliness, Conscientiousness, and Emotional Stability. The two factors obtained from evaluations of the US president, though, were respectively a blend of Openness, Conscientiousness, and Friendliness, and a blend of Energy/Extraversion, Emotional Stability, and Friendliness. Thus, the present study is novel in suggesting that while the personalities of politicians may be reduced by voters, they are not always reduced to the same basic factors. Alternative explanations of this “simplification effect” are discussed.

Les politiques modernes sont devenues de plus en plus personnalisées. Les qualités personnelles des candidats politiques, en fait, comptent pour une part importante de la variance dans la préférence des électeurs, souvent plus que les enjeux politiques et les programmes électoraux. En dépit de l'importance accordée par les médias et les campagnes électorales à la façon dont la personnalité des politiciens est présentée, les gens tendent à voir la personnalité des politiciens d'une façon remarquablement simple. Dans cet article, nous montrons que, quoique les gens tendent à utiliser cinq dimensions de la personnalité pour caractériser leur propre personnalité, ils se basent uniquement sur deux dimensions pour qualifier la personnalité des politiciens. Ce résultat est maintenu pour différents pays (c.‐à‐d. Italie et États‐Unis) et pour diverses figures politiques (c.‐à‐d. Prodi et Berlusconi en Italie; Bush et Kerry aux États‐Unis). Les deux facteurs obtenus à partir des évaluations de Prodi, Berlusconi et Kerry étaient respectivement une fusion de l'énergie/extraversion et de l'ouverture et une fusion de la conscience et de la stabilité émotionnelle. Les deux facteurs obtenus à partir des évaluations du président des États‐Unis étaient respectivement une fusion de l'ouverture et de la conscience et une fusion de l'énergie/extraversion et de la stabilité émotionnelle. Ainsi, la présente étude est innovatrice en suggérant que tandis que la personnalité des politiciens peut être simplifiée par les électeurs, cette simplification ne se fait pas toujours en fonction des mêmes facteurs de base. Des explications alternatives de cet « effet de simplification » sont discutées.

La personalización de la política moderna va en aumento. Las cualidades personales de los candidatos políticos, de hecho, explican una cantidad considerable de varianza en las preferencias de los votantes hacia los candidatos, a menudo más que los asuntos políticos de sus programas electorales. Independientemente del énfasis que tanto los medios como los líderes de campaña pongan en la forma en que se representen las personalidades de los políticos, la gente tiende a percibir las personalidades de los políticos de maneras sorprendentemente simples. Aquí mostramos que, a pesar de que la gente tiende a usar cinco dimensiones de personalidad para caracterizar su propia personalidad, recurre a sólo dos dimensiones para caracterizar la personalidad de los políticos. Este hallazgo se mantiene de país a país (Italia y Estados Unidos), y entre figuras políticas (Prodi y Berlusconi en Italia y Bush y Kerry en Estados Unidos). Los dos factores extraídos de las evaluaciones de Prodi, Berlusconi y Kerry resultaron una mezcla de energía/extraversión y apertura, y una mezcla de amistad, consciencia y estabilidad emocional. Los dos factores obtenidos de las evaluaciones del presidente de Estados Unidos, por otra parte, fueron respectivamente una mezcla de apertura y consciencia, y una mezcla de energía/extraversión y estabilidad emocional. Por lo tanto, el presente estudio es novedoso al sugerir que en tanto que los votantes podrían reducir la personalidad de los políticos, ésta no se reduce siempre a los mismos factores básicos. Se discuten explicaciones alternas a este “efecto de simplificación.”

Notes

1. In this regard, one may guess that the more ideological the confrontation among opposite coalitions, the more polarized and simplified may result the evaluation of politicians. We thank an anonymous reviewer for calling our attention to this issue.