Abstract
Discrepancies between (a) self-reported psychosomatic symptoms and (b) actual fitness under non-stress (Study 1), as a function of trait anxiety, were examined, as well as discrepancies between (a) self-reported cognitive and somatic state anxiety and (b) objective measures of behavioural reactivity, physiological arousal, and performance under social-evaluative stress (Study 2). Results indicated that persons high in trait anxiety exaggerated distress in both conditions: They showed disproportionately greater selfreported concerns than actual problems. In contrast, those low in anxiety minimized distress (lower self-reported than actual problems). These discrepancy phenomena are explained in terms of biases in the processing of internal sources of information. Dans le premier travail on etudie, en prenant en compte le degré d'anxiété, les écarts entre (a) les symptômes psychosomatiques perçus subjectivement et (b) les indicateurs objectifs de santé. Dans le second travail on examine les écarts entre (a) l'état d'anxiété subjectif et (b) les mesures objectives de réactivation comportemental, de stimulation physiologique et de rendement dans des conditions de stress d'évaluation. Les résultats montrent que les personnes manifestant un niveau élevé d'anxiété exagèrent leur état subjectif de trouble dans les deux cas: ils ont affirmé qu'ils souffraient de problemes émotionnels et de santé plus importants que ceux qui ont été réellement observés. En revanche, les sujets ayant un faible niveau d'anxiété ont minimisé leur expérience (plus de problèmes réels que subjectifs). Ces phenoménès d'écart s'expliquent par les différentes tendances dans le traitement des stimuli internes.