Abstract
Summary. The Indian Ocean Islands are a most interesting region for evolutionary studies of terrestrial organisms and, among insects, the Drosophilidae family occupies a privileged position. The Comoros archipelago was, up to now, the least explored place among all the islands. We present here the results of a collection on one of the four main islands, Mayotte. From 4500 collected flies, 25 species were distinguished. The biology, ecology and biogeography of each species are discussed. Considering the extant known species from all islands, five evolutionary scenarios are proposed, ranging from the invasive, cosmopolitan, man-transported species to endemic species restricted to a single island. Some species raise a puzzling problem: despite having a very narrow and specialised ecological niche, they are broadly distributed on most islands and also on the African mainland.
Résumé
Drosophilides (Diptera) de l’île de Mayotte : liste commentée des espèces collectées en 2013 et notes sur la colonisation des îles de l’Océan Indien. Les îles de l’océan indien sont extrêmement intéressantes pour les études de l’évolution des organismes terrestres, et chez les insectes, les Drosophiles ont reçu une attention particulière. Parmi toutes les îles, l’archipel des Comores était resté jusqu’à maintenant la région la moins bien explorée. Nous présentons ici les résultats d’une prospection de l’une de quatre principales îles, Mayotte. Parmi les 4500 Drosophiles collectées, 25 espèces ont été répertoriées. La biologie, l’écologie et la biogéographie de chacune de ces espèces sont discutées. Considérant l’état actuel de nos connaissances sur l’ensemble des îles, 5 scénario évolutifs sont proposés, allant des espèces cosmopolites invasives transportées par l’homme, jusqu’aux endémiques limitées à une seule île. Certaines espèces posent un problème particulier : en dépit d’une niche écologique très étroite et spécialisée, elles ont atteint une distribution géographique très large couvrant la plupart des îles et le continent Africain.
Acknowledgements
This work is part of a research project EPARDROS sponsored by the CNRS and the TAAF (Territoires Australs et Antarctiques Français). We also thank Raymond Huey and Gerhard Bächli for constructive reviews.