ABSTRACT
Development studies is evolving in parallel to profound changes in the global political economy, notably transformed state-economy/society relations, during this century's last decade. In particular, given the exponential costs of neoliberalism, a more modest state is making a comeback as civil society is becoming more established; and given global inequalities, various forms of corporatisms, if not anarchies, are making their returns. Development studies need to incorporate a growing range of “new” issues, especially redefinitions of “human security” and the profileration of “peacebuilding” operations and coalitions; and development perspectives and policies need to incorporate new forces, voices and approaches, if they are to remain relevant at the start of the new millennium.
RÉSUMÉ
Les études du développement évoluent en parallèle avec les changements profonds de l'économie politique mondiale, notamment la mutation des relations entre l'économie d'État et la société. En raison des coûts pharamineux du néo-libéralisme, nous assistons à un retour à un État plus modeste, alors que la société civile consolide ses assises. De même, les inégalités mondiales font réapparaître diverses formes de corporatisme, voire d'anarchie. Dans ce contexte, il importe que les études du développement intègrent une gamme toujours plus large de questions «nouvelles», surtout la redéfinition de la «sécurité humaine» et la prolifération de missions et de coalitions de «maintien de la paix». Il faut aussi que les perspectives et les politiques de développement tiennent compte des nouvelles forces qui s'exercent, des nouvelles voix qui s'élèvent et des nouvelles façons de faire, afin de conserver leur pertinence à l'aube du troisième millénaire.