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Abstract
This paper considers the interest rate policy of the Central Bank of the Republic of Turkey (CBRT) in the post-financial liberalization and deregulation era. We find that (1) the Bank's interest rate smoothing tendency is the main determinant of its monetary policy in this period, (2) the CBRT does not seem to be responsive to the developments in real economy (output), and (3) although inflation targeting central banks are not supposed to pay attention to exchange rates, the CBRT appears to be slightly responsive to changes in real exchange rate. In answer to the question of whether there is a deeper underlying structural constraint binding the CBRT's “independence,” it seems clear that the global financial system is restricting the ability of the central banks to pursue “independent” policy objectives.
Résumé
L'article aborde la politique des taux d'intérêt de la Banque centrale de la République de la Turquie (BCRT) durant la période qui a suivi la libéralisation et la déréglementation des marchés financiers. Les auteurs constatent que: (1) durant cette période, le facteur déterminant de la politique monétaire de la BCRT a été sa tendance à modifier à petite dose les taux d'intérêt; (2) la BCRT ne semble pas avoir réagi aux faits nouveaux dans l'économie réelle (production); et (3) même si les banques centrales ayant une cible d'inflation ne sont pas censées prêter attention au taux de change, la BCRT semble avoir réagi un peu aux variations du taux de change réel. Quant à savoir si une structure sous-jacente plus profonde exercerait une contrainte qui limite «l'indépendance» de la BCRT, la réponse est claire: le système financier mondial restreint la capacité des banques centrales de poursuivre des objectifs «indépendants» en matière de politiques.