ABSTRACT
Based on in-depth interviews largely with women working as community health workers (CHWs) and documents, the article shines the spotlight on CHWs, who remain a blind spot in the literature on South African labour studies. Abandoned by mainstream unions and often ignored by labour scholars, the article reveals that CHW workers are crafting their own nascent organisational responses as women and as precarious workers to their conditions. New organisational responses led by women who carry most of the social and economic burden are beginning to contest their conditions of precariousness by using tools such as strikes.
RÉSUMÉ
Basé sur des interviews approfondies réalisées en grande partie avec des femmes travaillant comme agents de santé communautaires, ainsi que sur des documents, cet article met en lumière ces agents de santé qui demeurent absentes de la littérature des études sur le travail en Afrique du Sud. Abandonnées par les syndicats dominants et souvent ignorées des chercheurs dans le domaine du travail, l’article révèle que ces agents de santé communautaires, en tant que femmes et en tant que travailleuses précaires, sont en train d’élaborer leurs propres réponses organisationnelles adaptées à leurs conditions. De nouvelles réponses organisationnelles menées par des femmes, qui portent la plus grande partie du fardeau social et économique, commencent à contester leur condition précaire à travers l’utilisation de moyens tels que les grèves.
Note on contributor
Mondli Hlatshwayo is a senior researcher in the Centre for Education Rights and Transformation at the University of Johannesburg.