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Abstract
In this essay we will describe the main results of a case study carried out on two Cohousing associations that actively promote and increase awareness of cohousing, a model of co-residence that is gradually developing also in Italy. The research, conducted through several interviews with members of the ‘Cohousing in Toscana’ and ‘Coabitare’ Associations and analysis of their narratives, shows that people are really motivated to invest time and resources in collective projects to realize a model of social and sustainable life.
Disclosure statement
No potential conflict of interest was reported by the author.
Notes on contributor
Francesca Bianchi is confirmed researcher at the University of Siena, Department of Education, Humanities and Intercultural Communication in Arezzo, where she teaches Sociology, Sociology of family and life course and Sociology of vocational training. She's the Chairman of the Bachelor Degree Course in Education and the Representative of the Department for (students) Guidance activities. From 2000 to 2003 she was involved, as Italian member and expert in social and education fields, in the European network COST 13 Working group n° 4 “Youth employment/unemployment”. In recent years she has been particularly studying the social interaction and the new forms of sociality in everyday life, continuing vocational training, education and guidance taking part to several international conferences organized by ESPAnet, National Agency Training for Europe, Forschungsinstitut für Bildungs und Sozialökonomie Institute for Education and Socio-Economic Research and Consulting (FiBS) of Köln and Berlin. She's member of the ‘CAMBIO’ Workshop at DISPO (Department of Political Science and Sociology), University of Florence and member of Italian Association of Sociology (AIS).
Notes
1. On présente ici une version revue de certains paragraphes publiés dans Bianchi (Citation2013).
2. On parle de co-résidence parce que les noyaux familiaux, même s’ils partagent des espaces communs, vivent dans des logements privés (Sapio Citation2010).
3. En Italie les écovillages, diffusés surtout dans les aires agricoles, sont institués par de gens qui choisissent de travailler ensemble vivant dans une habitation commune et partageant les économies.
4. On définit pour social housing les:
activités indiqués à pourvoir des logements appropriés à ceux qui ne peuvent pas satisfier leurs besoins d’habitation aux conditions du marché soit parce qu’ils ne reussissent pas à obtenir du crédit soit parce qu’ils sont affectés par des problèmes particuliers. (Cecodhas Citation2007, p. 4)
Il s’agit d’un programme d’intervention utilisé en Italie par les administrations publiques dans le cadre des politiques d’habitation qui s’addressent à des catégories précises de gens (Bronzini Citation2014).
5. Les logements se sont développés surtout dans les régions du Centre-Nord et dans certaines villes italiennes (Milan, Turin, Bologne, Ferrare, Fidenza). Cfr. http://www.cohousingitalia.it/.
6. Récemment, des acteurs sociaux qui diffusent le co-housing au niveau européen ont rédigé le Co-housing Manifesto dans lequel on a prévu, parmi les différentes finalités, la réalisation de formes de voisinage qui s’opposent aux gated communities (Institute for Creative Sustainability Citation2012).
7. Pour une présentation des Associations, on renvoie aux sites web www.cohousingintoscana.it et http://www.coabitare.org/.
8. Les interviewés sont des membres parmi les plus actifs et les plus disponibles: Maurizio (le Président, ‘Venti chilometri’, 61 ans ,FI); Emma (‘Città’, 76 ans ,FI), Lucia (‘Città’, 70 ans, FI), Laura (‘Venti chilometri’, 69 ans, FI), Dina (‘Venti chilometri’, 64 ans, FI), Alessio (‘Venti chilometri’, 64 ans), Claudio (‘Città’, 58 ans, FI), Antonella (ex ‘Venti chilometri’, 54 ans, FI), Romeo (‘Venti chilometri’, 53 ans, FI), Marco (ex ‘Venti chilometri’, 52 ans, FI), Cristina (‘Venti chilometri’, 38 ans, FI), Oliver (ex ‘Venti chilometri’, 38 ans, FI), Beatrice (ex ‘Venti chilometri’, 37 ans, FI). Quatre interviewés sur onze sont sortis du groupe ‘Venti chilometri’ mais ils restent membres de l’Association.
9. L’Association travaille pour soutenir d’autres projets de co-housing, en particulier dans la rue Padova à Turin, à Sciolze et à San Raffaele Cimena (Villes de la Région de Turin).
10. Les interviewés sont des membres qui habitent dans le bâtiment (au total il s’agit de huit familles): Paolo (le Président, 39 ans, TO), Chiara (36 ans, TO), Matteo (37 ans, TO), Simone (37 ans, TO), Irene (37 ans, TO), Bruna (57 ans, TO), Piera (63 ans, TO).
11. Le Cohousing ‘Numero Zero’, rue Cottolengo 4, a été inauguré le 13 octobre 2013 avec une fête de rue qui a vu la participation de plus de 300 personnes pour le déjeuner et autant qui sont passées le visiter. Dans le bâtiment, il y a des espaces privés et des espaces communs: une terrasse, un jardin, un salon avec la cuisine et le four, un salon au sous-sol et un atelier.
12. En 2014 le groupe a commencé un projet de participation avec l’aide d’un architecte membre de l’association pour étudier la dimension des appartements selon les nécessités des familles. Le projet prévoit la réalisation de dix appartements avec des espaces communs (les cohousers potentiels sont en train de chercher d’autres familles). Une estimation des dépenses a été réalisée: les appartements devraient coûter 3,000 euros au mètre carré environ (avec 5 hectares de terrain). Le bâtiment a une superficie de 1,100 mètres carrés et les espaces communs (15% environ) devraient constituer un salon, une salle multifonctions (pour déjeuner, comme bibliothèque et pour installer un ordinateur), une cuisine, un laboratoire, une buanderie, un jardin potager et des appartements pour les amis. Les interviewés ont souligné avec un certain enthousiasme leur volonté de créer des appartements pour les amis, espace essentiel pour les invités mais aussi pour que le co-housing soit accueillant pour ceux qui veulent le comprendre et l’essayer (Bianchi Citation2013).
13. Il s’agit d’un quartier vivant où, à côté du plus gros marché de la ville, on peut trouver de nombreuses associations: depuis The Gate, agence de la Mairie qui travaille à la rénovation de l’endroit jusqu’à Fuoridipalazzo et Arcibalenga, deux associations de voisinage.
14. Les dîners de rue voient la présence de longues tablées qui serpentent dans les rues du quartier avec la participation de nombreux habitants.
15. Un jour par semaine, le soir, le Président de Coabitare amène les résidents intéressés avec sa voiture et ils vont jouer ensemble sur le terrain de jeu voisin.
16. Pour mentionner seulement les principaux effets des transformations démographiques, il est nécessaire de rappeler que pendant à peine plus de 50 ans, la population italienne a profondément modifié sa structure d’âge: on a vu la prédominance de jeunes par rapport aux personnes âgées et aussi le changement du rapport numérique entre les générations des pères et celles des enfants. En outre, avec la diminution de la fécondité, les générations des enfants sont moins nombreuses que celles des pères et les principaux indicateurs structurels montrent que les premiers devraient prendre en charge un nombre de personnes âgées en augmentation croissante (Pugliese Citation2011).
17. On doit rappeler que les réseaux de relations auxquels les individus appartiennent, et dans lesquels ils se reconnaissent, constituent une ressource importante qui, avec le climat généralisé de confiance réciproque, la participation élevée aux réseaux associatifs et la présence diffuse d’une culture sociale, accroissent le bien-être individuel et la cohésion sociale en permettant de meilleurs résultats, une plus grande efficacité des politiques publiques et des coûts réduits des transactions économiques. En Italie, les réseaux informels qui comportent les relations entre les personnes autour des gens – familiales, parentales, amicales, de voisinage, d’aide mutuelle, se révèlent particulièrement cruciaux. Dans ces réseaux, on voit la mobilisation des ressources humaines et matérielles qui assurent le soutien et la protection aux individus aussi bien dans leur vie quotidienne que dans les moments critiques et de gêne, constituant un élément essentiel de cohésion sociale. C’est ce qui vient d’être reconnu par le Projet BES (Benessere Equo et Sostenibile/Bien-être équitable et durable) né en 2010 à l’initiative conjointe de I’Istat et du Cnel et intégré dans le débat international sur le dépassement du PIB, mis au point avec la prise de conscience que les paramètres sur lesquels évaluer le progrès d’une société ne peuvent pasêtre exclusivement économiques. On a reconnu qu’il faut tenir compte des dimensions sociales du bien-être, de l’inégalité et de la durabilité. Cfr. http://www.misuredelbenessere.it/.
18. Le projet prévoit un financement de 30,000 euros par famille en tenant compte que la rénovation du bâtiment imposera d’effectuer 900 heures de travail sur le chantier (par l'individu ou avec les parents parce qu’il s’agit d’auto-rénovation) et un financement: le projet est alléchant mais n’est pas pour tous étant donné le temps et les ressources nécessaires qu’il faudra investir dans le projet.